Budget supplémentaire : Claude Riboulet réagit aux critiques des élus de gauche
Lundi 6 octobre, tous les élus de l’Allier se sont retrouvés à l’Assemblée départementale afin d’examiner les 34 rapports présentés par le conseil départemental lors de la session d’octobre.
photographie des élus lors de la session d'octobreLe département ne peut plus s’endetter pour verser des subventions aux autres
C’est aux alentours de 10 heures que le président du conseil départemental, Claude Riboulet, a déclaré ouverte la session d’octobre, essentiellement tournée autour de : la protection de l’enfance, la jeunesse, la solidarité, le patrimoine, l’environnement et les grands travaux structurants.
Plusieurs rapports ont été votés à l’unanimité par l’ensemble des élus bourbonnais, à l’exception du budget supplémentaire. Selon le président du conseil départemental de l’Allier, le budget connaît un suréquilibre de 3,1 M€ en section d’investissement et de 3,9 M€ en section de fonctionnement.
Je n’ai aucun regret sur toutes les subventions que nous avons pu donner dans le passé, car nous avions les moyens budgétaires de le faire
Dans la foulée, pour répondre aux critiques des élus de gauche, l’accusant de ne pas investir suffisamment en faveur de la solidarité, Claude Riboulet a expliqué qu’il ne souhaite plus exposer le département aux dettes, à l’image d’autres départements français.

Les élus de gauche à la rescousse de la solidarité
La cause de la solidarité a été mise en avant par les élus de gauche lors de la session d’octobre à l’Assemblée départementale de l’Allier. Les élus de l’opposition ont, l’un après l’autre, épinglé les limites de la majorité à résoudre les vrais problèmes des habitants.
C’est dans ce cadre que Marie-Françoise Lacarin, élue de gauche et maire de Cressanges, a plaidé la cause des Bourbonnais, soulignant qu’ils sont « abandonnés à leur triste sort ».
Fermer l’école d’Autry-Issards, est-ce un signal positif lancé par la majorité ?
Par ailleurs, elle estime que la majorité départementale se concentre uniquement sur la satisfaction de ses propres priorités, au détriment des besoins réels des habitants.
