Bruno Retailleau choisi pour présider Les Républicains
Les adhérents des Républicains ont voté à plus de 74 % pour Bruno Retailleau, l’actuel ministre de l’Intérieur, face à son rival Laurent Wauquiez. Un succès qui le renforce à droite comme candidat potentiel à la présidentielle de 2027.
Bruno Retailleau, au soir de son élection comme président du parti Les Républicains, et Gérard Larcher à Paris le 18 mai 2025. © Henrique Campos/Hans LucasParti favori, Bruno Retailleau a très largement remporté dimanche 18 mai la course à la présidence des Républicains face à son rival Laurent Wauquiez. La participation à l’élection a atteint plus de 80 % des adhérents du parti. Un succès qui renforce l'actuel ministre de l'Intérieur à droite comme candidat potentiel à la présidentielle.
Victoire sans appel
Les plus de 120 000 adhérents des Républicains ont accordé à plus de 74 % leur confiance à Bruno Retailleau. Depuis son arrivée à Beauvau en septembre, le Vendéen de 64 ans a donné une nouvelle dynamique à un parti moribond il y a un an à peine.
"Notre famille politique est à même aujourd'hui de porter notre projet pour la présidentielle", s'est félicité Bruno Retailleau, plaçant son succès dans la perspective de 2027. Il a confirmé qu'il resterait au ministère de l’Intérieur, la question de la participation de son parti au gouvernement ayant été "tranchée" à ses yeux par le large soutien des adhérents à sa candidature.
Le Premier ministre François Bayrou a salué cette "magnifique victoire", qui conforte la participation des Républicains à son gouvernement.
Faire unité
Reste aussi à savoir comment Bruno Retailleau va s'entendre avec Laurent Wauquiez, l'affaibli patron des députés LR qui plaide pour un rassemblement de la droite allant du garde des Sceaux, l'ex-LR Gérald Darmanin, à l'eurodéputée zemmouriste Sarah Knafo.
Au siège des Républicains, il a adressé un message à son adversaire Laurent Wauquiez. Il souhaite sa participation à rassembler largement toute la “famille politique" du parti.
Depuis son fief du Puy-en-Velay (Haute-Loire), Laurent Wauquiez a reconnu sa défaite et appelé à éviter "le poison de la division [qui] a tant de fois affaibli la droite". Il a toutefois campé sur ses positions de la campagne, assurant que la droite ne pourra mener son "projet de rupture si elle est diluée dans le macronisme".




