"Faire mémoire, continuer à construire. Se rappeler des choses importantes: le respect de l'autre, le respect de la vie." En ce 29 octobre, un an après l'attentat de la basilique Notre-Dame de l'Assomption à Nice, le père Franklin Parmentier rappelle l'évidence: "tuer au nom de Dieu n'est pas une chose acceptable."
Ce soir, la messe sera dîtes dans la basilique à 19h. Une messe pour les familles des victimes. Pour prier pour les personnes qui sont encore tentées par le mal aussi. Et puis pour cheminer. "Les trois portraits exposés toute l'année dans la basilique. Ils ne seront plus dans la basilique mais à la sacristie." Visuellement cela va faire une transition. L'oubli, lui, est impossible. Une plaque est dévoilée ce 29 octobre. Le texte inscrit est proposé par l'évêque "et soumis aux personnes concernées" avec un rappel: "ici c'est un lieu de prière et de paix."
Car oui, la vie à été bafouée dans ce lieu.
"La justice va permettre de dire des choses fortes"
Le curé, Franklin Parmentier, en charge de Notre-Dame, le sait: "Il faut que la justice se fasse. Ça mettra du temps. On sait que ça va durer encore 4, 5, 6 ans" dit-il. Il prend pour exemple le délai du procès des attentats de Paris. "La situation est inédite c'est la première fois depuis longtemps que le suspect est entre les mains de la justice. La justice va permettre de dire des choses fortes."
Et à propos de celui qui a fait cet acte barbare, il dit:
"Il m'arrive de prier pour lui. 21 ans: on est pas là pour tuer, pour plonger les autres dans les ténèbres. Je prie pour qu'il sorte de ses ténèbres et qu'il retrouve un chemin de lumière."
La paix et ses symboles domineront ce soir. Comme pour rappeler qu'elle est difficile à faire, qu'elle est précieuse aussi. Oliviers, colombe, plaque, mémoire. Autant de mots qui vont nous le dire, encore.
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