AVC : la Bretagne, région française la plus touchée
Aujourd’hui, mercredi 29 octobre, c’est la journée mondiale de lutte contre l'accident vasculaire cérébral (AVC). L’occasion de sensibiliser sur ce trouble qui touche particulièrement la Bretagne.
©Anna Shvets/PexelsAvec 259 cas pour 100 000 habitants, la Bretagne est la région de France qui compte le plus grand nombre de personnes victimes d’un accident vasculaire cérébral. Une moyenne supérieure à la moyenne nationale (231) qui s’explique notamment par le vieillissement de la population. Chaque année, l’AVC est ainsi responsable de 1800 décès en Bretagne.
Réagir le plus vite possible
Pour le professeur Stéphane Vannier, neurologue et responsable de l'unité neurovasculaire du C.H.U. de Rennes, il est indispensable de repérer les premiers symptômes pouvant annoncer un AVC. « Une baisse de force d’un bras ou d’une jambe, une paralysie du visage ou des difficultés pour parler. Il peut aussi y avoir des troubles visuels. Cela ne peut durer que quelques secondes et ce n’est pas forcément douloureux mais un signe d’alerte. Il faut contacter immédiatement le 15. Chaque minute perdue aggrave les lésions cérébrales. La prise en charge doit être immédiate et la plus rapide possible. »
La Bretagne dispose de services spécialisés à Rennes, Brest et Vannes, où des équipes pratiquent la thrombectomie, une technique qui consiste à retirer le caillot directement dans l’artère. Les Côtes d’Armor ne disposent pas encore d’un service de neuroradiologie interventionnelle mais une ouverture est prévue d’ici 2027, selon l’ARS Bretagne.
Pour en savoir plus : https://www.has-sante.fr
