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Attentat de Nice : parties civiles et niçois espèrent des réponses sur le 14 juillet 2016

Un article rédigé par Stèvelan Chaizy-Gostovitch - RCF Nice Côte d'Azur, le 5 septembre 2022 - Modifié le 5 septembre 2022

Depuis la salle de retransmission à Nice, les habitants observent le procès de l'attentat commis à Nice le 14 juillet 2016. Ils espèrent des réponses des accusés. 

 France, Paris, 2022-09-05, le proces de l attentat terroriste de nice du 14 juillet 2016, presse, journalisme, journalistes, Photographie par Magali Cohen / Hans Lucas France, Paris, 2022-09-05, le proces de l attentat terroriste de nice du 14 juillet 2016, presse, journalisme, journalistes, Photographie par Magali Cohen / Hans Lucas

13h53, ouverture de l'audience. Avec un léger retard, le procès de l'attentat commis sur la promenade des Anglais, à Nice, démarre. 

 

Brahim Tritrou "est absent sans excuse valable", et "sera jugé par défaut" explique le tribunal. Les 7 autres accusés se présentent devant la cour. Certains parlent de leur volonté de "répondre à toutes les questions". C'est le cas de Mohamed Ghraieb qui encourt 20 ans de réclusion criminelle. Le 11 juillet 2016, il a circulé, côté passager, à bord du camion ayant servi à commettre l'attentat. 

 

L'espérance des réponses

 

Et dans la salle de retransmission à Nice, cela fait réagir le public qui peut librement accéder à la retransmission au Palais Acropolis. Ils sont une vingtaine de niçois. Ghislaine a entendu ces paroles et elle nous confie "penser encore à l'attentat quand elle passe sur la promenade des Anglais". C'est pour cela qu'elle espère "que les accusés vont s'expliquer et donner des réponses". Même volonté pour Lobna qui se dit "perturbée" par ces paroles: "on veut avoir tous les tenants et tous les aboutissants". 

 

Preuve de l'importance du procès qui s'ouvre, le nombre de parties civiles est si important que la liste a été lue toute l'après-midi par des avocats des barreaux de Lille, Marseille, Paris, Nice... Il y a donc examen des nouvelles constitutions de parties civiles (865 avant le procès). Le parquet national anti terroriste a, de son côté, demandé que soient constituées parties civiles les "personnes se trouvant dans le périmètre de la trajectoire du camion, visées par les tirs, choquées, directement exposées au risque d’attentat" mais pas "ceux qui n'ont pas été directement exposés au risque d'attentat". 

 

Ce mardi 6 septembre, la cour commencera à revenir sur les faits: une nouvelle épreuve pour les victimes. 

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