Attaques de loups : Jean-Pierre Vigier rencontre la ministre de l’Agriculture
Après l’attaque de plusieurs brebis dans le sud du département, le député de la 2nde circonscription de Haute-Loire, Jean-Pierre Vigier vient de rencontrer la ministre de l’Agriculture sur le sujet.
Jean-Pierre Vigier a rencontré la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, pour évoquer notamment la question du loup. © Jean-Pierre VigierLa tension reste vive dans le sud du département de la Haute-Loire. Il y a une semaine, une attaque contre un troupeau de brebis a ravivé les tensions autour du loup. Pour l’instant, cette attaque n’est pas encore officiellement imputée à l’animal, mais les premières constatations laissent peu de doutes. Sur place, les agriculteurs altiligériens sont à bout. En début de semaine, ils ont d’ailleurs accroché plusieurs brebis mortes aux grilles de la préfecture, en signe de protestation.
Le dossier est inflammable. Le député de la 2ᵉ circonscription de la Haute-Loire, Jean-Pierre Vigier, vient de rencontrer la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, pour en discuter. L’élu, également président de l’Association nationale des élus de montagne (ANEM), souhaite « que les éleveurs puissent assurer la défense de leurs troupeaux et retrouver des conditions d’exercice de leur métier plus sereines et apaisées ».
Plusieurs mesures proposées à la ministre
Pour apaiser les tensions, Jean-Pierre Vigier met en avant plusieurs propositions. Tout d’abord, il demande que chaque éleveur puisse se défendre « dès la première attaque ». Concrètement, un éleveur titulaire d’un permis de chasse devrait pouvoir effectuer un tir de défense pour protéger son cheptel, sous réserve d’une déclaration préalable en préfecture.
Ensuite, le député de la Haute-Loire propose de « travailler sur le statut du chien de protection », afin d’inciter les éleveurs à utiliser des chiens pour surveiller leurs troupeaux. Par ailleurs, depuis la recrudescence des attaques de loups en Haute-Loire, les éleveurs dénoncent un comptage erroné du nombre de loups présents sur le territoire. Pour y remédier, Jean-Pierre Vigier souhaite « revoir la méthode de comptage et augmenter significativement le plafond de prélèvement, actuellement fixé à 19 % de l’effectif moyen ». Reste à savoir si ces mesures seront concrètement traduites dans la loi dans les prochains mois.
