Après la journée de prière pour la paix, l'esprit d'Assise doit perdurer

La journée mondiale de prière d'Assise s'est terminée mardi 20 septembre au soir. 500 dignitaires issus de 9 religions différentes étaient présents dans la ville d'Ombrie pour promouvoir également le dialogue interreligieux. Lors de la cérémonie de clôture, plusieurs d'entre eux ont prononcé un discours dont le pape François.

La signature d'un appel à la paix

"Seule la paix est sainte, pas la guerre !" a répété à deux reprises le Saint-Père, sous les applaudissements. A Assise, le pape a dénoncé le virus de l'indifférence qui paralyse face aux victimes de la guerre. François a exhorté tous les croyants à être des artisans de paix, "une vrai paix, concrète, libérée de la méfiance, des fondamentalismes et de la haine". Le Saint-Père a aussi déjeuné avec 25 réfugiés dont Ibrahim, un guinéen réfugié en Europe. Le message du pape l'a marqué, notamment le passage sur le vivre-ensemble.

La cérémonie finale a conclu trois jours de rencontres, organisés par la communauté de Sant'Egidio. L'ensemble des dignitaires religieux ont signé un nouvel appel à la paix. Un peu plus tôt dans la journée, tous ont prié en même temps mais dans différents endroits de la ville, selon les confessions. Il y a trente ans se tenait la première rencontre interreligieuse initiée par Jean Paul II. La journée est considérée comme un moment historique pour l'Eglise.

Le compte-rendu de notre envoyé spécial, à Assise, Jean-Baptiste Cocagne.