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Angers SCO. Gérald Baticle "soigne les têtes" pour enfin décoller en L1.
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Angers SCO. Gérald Baticle "soigne les têtes" pour enfin décoller en L1.

Un article rédigé par Florian Perray - RCF Anjou, le 9 septembre 2022  -  Modifié le 9 septembre 2022
3 questions à (Anjou) Angers SCO. Gérald Baticle "soigne les têtes" pour enfin décoller en L1.

Ce dimanche, à 15h, contre Montpellier, Angers SCO va tenter de redresser la barre après un début de saison raté. 2 points pris en 6 matchs, 0 victoire au compteur. La solution pour le coach Gérald Baticle : soigner les têtes pour retrouver la confiance.

Gérald Baticle, entraîneur d'Angers SCO - © RCF Anjou Gérald Baticle, entraîneur d'Angers SCO - © RCF Anjou

. RCF : Le début de saison du SCO est très compliqué. Comment est-ce qu'on explique ça quand on est l'entraîneur du SCO?

Gérald Baticle : Effectivement, c’est compliqué au niveau des résultats, on est rentré dans ce championnat avec deux matchs nuls qu’on n’est pas parvenu à bonifier. Sur deux autres matchs, on a été réduit à 10, et puis on vient de concéder une lourde défaite à Lyon (0-5, le 3 novembre dernier).
Comment expliquer ça ? Et bien déjà, ce qu’on propose au niveau du jeu n’est pas satisfaisant. On manque d’efficacité dans la surface, on s’est aussi fait surprendre sur coup de pied arrêté. Et puis il faut réussir à intégrer tous les nouveaux et parvenir à créer une vraie dynamique d’équipe, mais pour l’instant on n’y parvient pas…

 

. RCF : Justement, concernant votre effectif. Ça a été mouvementé cet été (16 départs et 20 arrivées), plusieurs cadres sont partis. C’est compliqué aujourd’hui de faire « monter la mayonnaise » ?

GB : La grande majorité des cadres qui sont partis étaient défenseurs, donc évidemment, ça demande du temps de retrouver un équilibre de ce côté-là, retrouver une véritable assise défensive. Pour que l’on retrouve cette sérénité, on a besoin d’automatisme, de se connaître très précisément ! Et pour l’instant, on ne les a pas encore trouvés… Pire, on est même en proie au doute. Donc on travaille à l'entraînement pour créer ces automatismes et retrouver de la confiance. Avec cette confiance, on veut pouvoir ressortir le ballon plus proprement de derrière, dynamiser le jeu, être plus fort dans les duels, …

On essaye de soigner les têtes pour avoir beaucoup plus de confiance. J’ai parlé aux joueurs de décollage, aller chercher cette première victoire pour enfin commencer ce championnat. Mais on est encore qu’en début de saison et nos concurrents directs ne sont pas loin de nous (Toulouse, le 15ème de Ligue 1 est à 3 points du SCO).

 

. RCF : Le SCO avait pris l’habitude d’assez bien débuter sa saison ces dernières années. Ça vous inquiète de vivre l’effet inverse ?
GB : C’est toujours un gage de confiance de faire un bon départ. On y revient. C’est important, ça permet d’être sur une dynamique. Là, on a un retard à l’allumage, c’est évident. Il faut donc tout régler et en même temps, aller chercher les victoires. On s’est rendu notre début de championnat plus difficile, mais on en sortira par le travail. Avec le staff, on cherche à donner un maximum de repères aux joueurs pour leur donner des certitudes et de la confiance.

. RCF : Vous allez enchaîner Montpellier, Nice et Marseille, ce n’est pas forcément le meilleur calendrier quand on veut retrouver de la confiance...

GB : Il n’y a pas de calendrier compliqué. Les calendriers, on sait s’ils ont été simples ou pas après les matches. Mais par contre, il y a des « affiches », des noms plus prestigieux que d’autres. Dimanche, on a la chance de recevoir Montpellier pour enfin décoller, ensuite on enchaîne sur un match intéressant contre une équipe européenne, et puis ce sera au tour de Marseille, un nouveau défi passionnant ! Il faut voir les choses de manière différente, ce sont des opportunités pour nous, la première d’entre elles est à saisir dès dimanche.

 

. RCF : Avez-vous prévu des changements pour le match contre Montpellier ?

GB : Quand on sort d’une défaite aussi lourde (contre l’OL), il y a beaucoup de points sur lesquels on est insatisfait. Évidemment il y aura des changements, parce qu’on a besoin de s’améliorer.

 

. RCF : Le président Saïd Chabane vous a renouvelé sa confiance il y a quelques jours. C’est quelque chose d’important pour vous ?

GB : C’est toujours important de sentir qu’on a la confiance de son président, mais sincèrement, je vois ça d’un peu loin. Je suis d’abord concentré sur mon équipe, sur le jeu qu’on doit développer. Je mets toute mon énergie dans la recherche d’exercices et d’entretiens pour bonifier l’équipe.

 

. RCF : Deux nouveaux joueurs sont arrivés en fin de mercato (Ibrahim Amadou et Yan Valéry ont été présentés mercredi), êtes-vous satisfait de votre effectif ?

GB : L’effectif s’est dessiné, ou plutôt modifié, sur le tard. Pour l’instant, depuis le début du championnat de L1, on n’a jamais eu la possibilité d’avoir une équipe au complet. Sofiane (Boufal) et Nabil (Bentaleb) nous ont manqué. J’espère pouvoir aussi vous faire bientôt découvrir notre attaquant Abdallah Sima qui revient de blessure. Maintenant, on a deux arrivées de dernières minutes. Ça fait cinq atouts supplémentaires, ce n’est pas négligeable ! A nous maintenant de développer le jeu de notre équipe avec eux. 

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© RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
3 questions à (Anjou)

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