Agnès Firmin Le Bodo, nouvelle ministre normande
« Une grande fierté et un honneur dont je mesure l’importance » : c’est la réaction d’Agnès Firmin Le Bodo au lendemain de sa nomination, le 4 juillet, comme ministre déléguée auprès du ministre de la Santé et de la Prévention. La députée de la 7è circonscription de Seine-Maritime, proche d'Edouard Philippe, sera chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé auprès du ministre. Laurence Faure a recueilli sa réaction face aux forts enjeux que connaît actuellement le système de santé sur le territoire.
Agnès Firmin Le Bodo © DRLa députée havraise de la 7è circonscription de Seine-Maritime qui avait été réélue en juin dernier est désormais chargée de « l’Organisation territoriale et des Professions de santé » auprès du ministre de la Santé et de la Prévention, François Braun. Face, notamment, à la problématique des déserts médicaux, Agnès Firmin Le Bodo a expliqué sur les ondes de RCF Haute-Normandie les priorités liées à sa nouvelle charge ministérielle.
C’est un domaine qu’elle « connaît bien », a notamment insisté la nouvelle ministre – dont la suppléante au Havre, Agnès Carel, devient nouvelle députée de la 7è circonscription de Seine-Maritime.
Agnès Firmin Le Bodo a ainsi évoqué ces enjeux, « dont [elle] mesure l’importance et dont [elle] connaît les attentes, tant de la part des concitoyens que des professionnels de santé. » Des attentes fortes et légitimes face, notamment, à la crise de l’hôpital public, et alors que de plus en plus de services d’urgences saturent, ferment partiellement, ou s’inquiètent, à la veille des vacances d’été.
Tout en ayant « tenu bon » durant ces deux dernières années de pandémie de Covid-19 grâce à « nos professionnels de santé », a indiqué à ce propos Agnès Firmin Le Bodo, « le système de santé est malade depuis plusieurs années ». « Il est urgent et important, a-t-elle ajouté, après avoir mis des rustines pendant plusieurs années, de réfléchir ensemble, comme l’a souhaité le Président de la République, en demandant à ce qu’on réunisse les parties prenantes pour réfléchir à l’évolution de ce système de santé, et apporter une réponse à nos concitoyens. »
Face à la problématique des déserts médicaux et de l’accessibilité aux soins, qui seront parmi les missions prioritaires de la nouvelle ministre déléguée, cette dernière, par ailleurs pharmacienne de profession, a dit vouloir « œuvrer en collaboration avec les élus et les territoires (…) ; Aller beaucoup sur le terrain pour regarder ce qui marche et ce qui ne marche pas, et pouvoir essayer d’apporter des réponses (…) ». « Je n’oublie pas de rencontrer les associations d’usagers, a-t-elle insisté, car l’enjeu de la démocratie sanitaire est important ». Agnès Firmin Le Bodo a, enfin, exposé un de ses récents « combats » : « l’attractivité » des métiers de la santé.
