A Toulon, une plaque inaugurée dans l'Ehpad où s'est produit le premier miracle de Sainte Jeanne Jugan
Atteint par la maladie de Reynaud et menacé d’amputation, Antoine Schlatter, résident de l’Ehpad La Maison des Oliviers de Jeanne, à Toulon, a guéri au cours d'une neuvaine par l'intercession de Sainte Jeanne Jugan. C'est ce miracle, retenu pour la béatification de la fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres, que relate la plaque désormais installée dans l'établissement.
L'ex-voto a été béni par le Père Lionel Dalle, vicaire général du diocèse de Fréjus-Toulon. Photo TSAccroché à l'entrée de la chapelle, l'ex-voto est béni par le Père Lionel Dalle, vicaire général du diocèse de Fréjus-Toulon, après avoir été dévoilé par Michel. "Cela fait 24 ans que je connais cette maison. Ma maman voulait finir ici ses vieux jours. Elle est décédée au bout de 4 ans. A ce moment là, une des Sœurs m'a fait entrer dans l'association Jeanne Jugan. Depuis, j'ai toujours été fidèle", raconte-t-elle la voix chargée d'émotion.
Le miracle retenu pour la béatification de Jeanne Jugan
Car c'est elle qui a œuvré pour que soit installée dans l’Ehpad La Maison des Oliviers de Jeanne, à Toulon, cette plaque inaugurée vendredi 7 novembre. Cette dernière témoigne du premier miracle attribué à la fondatrice de la congrégation des Petites Sœurs des Pauvres. "En 1961, Antoine Schlatter, résident de cette maison, atteint par la maladie de Reynaud et menacé de l'amputation d'une main, a été subitement guéri au cours d'une neuvaine par l'intercession de Jeanne Jugan. Cette guérison médicalement inexplicable a été retenue pour la béatification de Jeanne Jugan en 1982", est-il ainsi écrit.
Laisser une trace du passage des Sœurs
"Ça, beaucoup de personnes l'ignorent", regrette Michel. "Quand je suis allée à Rome pour sa sanctification ( Jeanne Jugan a été canonisée le 11 octobre 2009 parle Pape Benoît XVI, NDLR), nous n'avons parlé que du second miracle, qui concerne un médecin américain atteint d'un cancer incurable. Cela m'a profondément heurté", poursuit celle qui voit donc en cette plaque une façon de redonner ses lettres de noblesse au "miracle toulonnais" mais aussi de laisser une trace du passage des Petites Sœurs des Pauvres dans cet établissement créé en 1867 par la congrégation et géré depuis 2021 par l'association Adef Résidences. "Même si notre association est laïque, on ne peut pas rompre avec l'histoire du site", se réjouit son directeur Aurélien Boy.

