À Pontmain, plus de 3 000 Normands ont vécu le pèlerinage jubilaire du 1er mai

« Merci et bravo d’avoir écouté le conseil de ma grand-mère : l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt ! » Mgr Lebrun, l’archevêque de Rouen, a félicité les pèlerins venus en grand nombre ce jeudi 1er mai au sanctuaire de Pontmain. Ils se sont en effet levés tôt pour venir de l’Eure, de la Seine-Maritime, du Calvados, de l’Orne et de la Manche. Ils étaient plus de 3 000 fidèles, une centaine de prêtres, une trentaine de diacres et de nombreuses communautés religieuses à participer à ce grand pèlerinage avec tous les diocèses normands. «  C’était un rendez-vous à ne pas rater », explique Martin, venu du diocèse de Séez. Pour certains, c’était l’occasion de découvrir le sanctuaire de Mayenne où est apparue la Vierge Marie le 17 janvier 1871,  comme en témoigne Dominique : « Je ne suis jamais venu à Pontmain. On m’avait dit qu’ici la Vierge n’avait pas parlé verbalement mais qu’elle avait souri. Je suis venu ici pour trouver le sourire de la Vierge, et je l’ai trouvé à travers les sourires des gens, le soleil et la nature ». 

Un pèlerinage à Pontmain pour vivre la démarche jubilaire

Ce grand pèlerinage avait été voulu par les six évêques de la province de Normandie dans le cadre de l’année jubilaire. Des évêques qui s’étaient répartis la présidence des offices et les différentes catéchèses, prenant également du temps au milieu des pèlerins. « C’est une grande grâce d’être aussi nombreux pour prier, partager, fraterniser ensemble. Le but est de recevoir l’espérance et l’ayant reçue de la partager autour de nous », explique Mgr Habert, évêque de Bayeux- Lisieux. Durant la journée, trois catéchèses sur la foi, l’espérance et la charité ont été proposées. En parallèle les pèlerins pouvaient vivre la démarche jubilaire. 
 

Des pèlerins remplis d’espérance

À la fin de la journée, les pèlerins exprimaient leur joie d’avoir participé à cette journée. « Je repars avec des images et des souvenirs très forts, beaucoup de bénédictions. C’était un grand moment de partage », témoigne Adélaïde, catéchumène manchoise. « On est parti à 4 h du matin. À 17 h, on se croirait fatigué mais on est gonflé à bloc », exprime le P. Anicet, prêtre de Rouen. « Pour un chrétien, c’est la plus belle chose qu’on puisse vivre. Ça y est, j’ai repris mes vitamines pour cette année », conclut Manuel, de Rouen également. Après les vêpres, les pèlerins se sont séparés, avec, pour affronter le quotidien, une bonne dose d’espérance.