A la recherche du Bien Commun
Après avoir été partenaires du Voyage du bien commun qui a réuni plus de 200 dirigeants à Rome qui ont pu échanger avec le Pape, les EDC organisent aux Bernardins le 13 décembre prochain les Rencontres de l'économie du bien commun qui vont réunir également plusieurs centaines de personnes.
Philippe, c’est intéressant, mais au risque de vous décevoir tout le monde parle du bien commun, cela devient un peu banal ! C'est vrai mais les personnes en parlent souvent involontairement à tort en confondant l’intérêt général et bien commun.
Mais quelle est la différence entre les deux notions ?
Dans l'entreprise, l'intérêt général va viser à trouver la satisfaction des parties prenantes : clients, associés, salariés et fournisseurs.
Le bien commun tel que nous sommes invités à le déployer au sens de la pensée sociale chrétienne doit nous amener à satisfaire les parties prenantes mais aussi les parties manquantes que sont les exclus et la planète dont les ressources naturelles sont surexploitées. L’inclusion des plus fragiles et le respect de la planète ne peuvent pas rester une option d’un modèle économique.
Mais est-ce possible de conjuguer inclusion des plus fragiles et performance ?
Oui c'est possible et ce que nous nous attacherons à démontrer le 13 décembre aux Bernardins. Je serai entouré de Geoffroy Roux de Bézieux du Medef, de François Asselin de la Cpme, de Blandine Mulliez de la fondation entreprendre qui ont répondu positivement à mon invitation.
Chacun d’entre eux livrera son regard et son analyse sur ce qu’est le bien commun et sur comment développer la vie bonne et des territoires vivants. Cette table ronde sera suivi d’ateliers mettant en avant des acteurs concrets de la transformation positive du monde.
Chers auditeurs, la somme des individualismes ne fera pas le bien commun. Nous voudrions que le monde change mais nous préfèrerions que ce soit les autres qui changent.
Or, pour offrir un avenir positif à nos enfants et petits-enfants, il nous faut tous changer, quitter nos individualismes et vivre le bien commun.
Sinon ce n’est pas nous qui possèderons nos biens mais ce sera nos biens accumulés qui nous posséderons. Et je ne souhaite à personne d’être possédé par ses biens et encore moins à nos chers auditeurs qui en écoutant RCF recherchent la paix et la joie !
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