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29 février : journée mondiale des maladies rares

29 février : journée mondiale des maladies rares

Un article rédigé par Joséphine Bacquaert - RCF, le 27 février 2024  -  Modifié le 27 février 2024
Journal RCF Journal de 07h30 du mardi 27 février

Le 29 février aura lieu la journée mondiale contre les maladies rares. Des patients attendent l’annonce d’un 4ème plan national de lutte avec des moyens plus conséquents, le dernier plan datant du 4 juillet 2018. Accélérer le diagnostic et garantir le parcours de soin font partie des priorités auxquelles le gouvernement devra apporter une réponse. 

La journée mondiale des maladies rares se tiendra le jeudi 29 février ©Hans Lucas/ Denis Meyer La journée mondiale des maladies rares se tiendra le jeudi 29 février ©Hans Lucas/ Denis Meyer

Contrairement à ce que l’on pense, il n’est pas rare d’être atteint d’une maladie rare. En France, 3 millions de personnes sont concernées. Au total, ce sont 7000 maladies qui ont déjà été recensées. 

¼ des personnes atteintes de ces maladies peuvent attendre jusqu’à 4 ans pour avoir un diagnostic.  « Il y a urgence à raccourcir ces délais », revendique Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AMF Téléthon.  

Une difficulté d’accès aux traitements 

Le constat est sans appel. Parmi les 3 millions de personnes atteintes de maladies rares, 95% n’ont pas de traitement curatif. « Dans les maladies rares, 85% d’entre elles, ce qui est énorme en nombre de maladies, sont des ultra-rares », déplore la présidente. Sur 1 million de personnes, on recense parfois, seulement un malade porteur de cette maladie.  

Pourtant, pour certaines, il existe des candidats médicaments. Seulement, les financements manquent pour les diffuser aux malades. « C’est une partie extrêmement coûteuse ce développement de candidat médicaments », explique-t-elle.  Un « trou dans la raquette » qui est très clairement identifié aujourd’hui. 

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Pour ces maladies, le problème provient avant tout du manque de modèle commercial. « Alors que parfois, il y a des candidats médicaments, pour lesquels, il y a une phase de développement qui est très coûteuse », affirme-t-elle. Pour Laurence Tiennot-Herment, « il faut absolument avoir un dispositif qui permet de financer ce développement afin que les patients puissent avoir accès, même à titre compassionnel, à ces essais et ces traitements. »  

Le rôle essentiel des aidants 

Certaines maladies rares entraînent des handicaps. Par conséquent, les proches deviennent des aidants. Pour la présidente de l’AMF Téléthon, ce 4ème plan national doit « faciliter le lien entre l’hôpital et le domicile. » « Lorsqu’on parle de parcours de vie, ça inclut évidemment la prise en compte des aidants », précise-t-elle. 

 

Un parcours de vie qu’elle espère voir figurer dans l’annonce des prochaines mesures. « Faire en sorte que le dispositif permette que les personnes, surtout celles qui sont en situation de très grande dépendance, puissent bénéficier d’un aidant rémunéré, formé, qui permet à la personne handicapée de mener son projet de vie comme elle l’entend. », appelle la présidente. Ce 4ème plan national maladies rares est notamment attendu dans les jours à venir. 

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©RCF
Cet article est basé sur un épisode de l'émission :
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