200 ans de sauvetage en mer : la SNSM veille toujours, en mer comme à terre

200 ans d’engagement au service de la vie

Créée il y a 200 ans sous le nom de Société humaine, devenue en 1967 la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), l’organisation fête un anniversaire symbolique. À cette occasion, Frédéric Candatem, directeur de centre de formation et chef de section à la SNSM de l’Hérault, revient sur les multiples missions de l’association : "La fonction première, c’est bien sûr le sauvetage en mer. Mais au-delà, nous surveillons les plages, formons des nageurs sauveteurs, et intervenons lors de manifestations publiques avec des dispositifs de premiers secours."

Sur mer, sur plage et sur le terrain

Chaque été, les plages du littoral français sont sécurisées par des sauveteurs formés dans les centres SNSM. "Nos nageurs sauveteurs reçoivent une formation exigeante, qui allie théorie, pratique et entraînements sur le terrain." Mais la SNSM, c’est aussi une présence active lors d’événements, grâce à ses agréments de sécurité : postes de secours, prévention, logistique.

Bénévolat et engagement : chacun sa place

Pour s’engager, pas besoin d’être marin aguerri. La SNSM forme aussi des débutants motivés. "Ce qu’on recherche, avant tout, c’est la motivation et une bonne santé physique." Et il est aussi possible de s’investir autrement : secrétariat, comptabilité, mécanique navale… Tous les profils sont bienvenus.

Une astreinte de chaque instant

Être sauveteur en mer, c’est aussi vivre avec une alerte permanente : "Un bip ou un appel peut arriver en pleine nuit. En 15 minutes, vous devez être sur le bateau, prêt à appareiller." Certaines personnes sont même autorisées à quitter leur poste de travail sur simple appel, grâce à des employeurs partenaires : "C’est grâce à eux que la SNSM peut tenir."

Dans l’Hérault : des interventions variées

Si la mer Méditerranée est moins dangereuse que d’autres littoraux, les interventions ne manquent pas : "Assistance à bateau en panne, échouement, départ d’incendie… Chaque station a sa réalité, et les pics d’activité sont souvent imprévisibles."