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1er mai à Angers : une église visée par des militants d’extrême-gauche

Un article rédigé par La rédaction de RCF Anjou - RCF Anjou, le 3 mai 2022  -  Modifié le 3 mai 2022

Une rixe à éclaté entre militants d'extrême gauche et identitaires aux portes de l'église Notre Dame des victoires. L'édifice religieux a été souillé par des projectiles en provenance des rangs antifas.

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Jets d’œufs et de peinture. Les paroissiens se souviendront de cette messe du 1er mai. Les portes de l’église Notre-Dame des Victoires à Angers également. Victimes de la rage d’une partie des manifestants du cortège syndical du 1er mai.

Le départ ayant été donné depuis la Bourse du travail place Imbach, l’église se situant de l’autre côté de cette même place, il n’aura pas fallu longtemps pour que les syndicalistes arrivent devant les portes de l’édifice et qu’une partie d’entre eux -ceux répondant à l’appel du Réseau Angevin Anti Fasciste (RAAF)- s’en prenne à un paroissien retardataire en le visant avec de la peinture. « J’ai été le premier surpris de voir s’écraser sur la porte, à 15 cm de mon épaule gauche, une boule de peinture rouge » a témoigné ce paroissien « d’autant que je n’ai ressenti aucun signe d’agressivité dans la rue en longeant la manifestation et en montant les marches ».

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Un geste délibéré de la part des militants d’extrême-gauche qui serait « en réponse à des provocations » ultérieures a expliqué à RCF Anjou une manifestante. Provocations qui émaneraient de la part de militants nationalistes, également paroissiens de Notre-Dame des Victoires, quelques minutes avant le début des évènements. « Ils nous faisaient des doigts d'honneurs, et appelaient à la confrontation physique » affirme-t-elle tout en reconnaissant que de la peinture ait été jetée et que « des paroissiens non concernés » aient pu être touchés par les projectiles.

Une concordance des faits qui explique par la suite ce déchaînement de violence de la part d’un certain nombre de manifestants d’extrême-gauche et que l’arrivée de jeunes paroissiens aux portes de l’église, en plus des militants identitaires, afin de prévenir une possible tentative d’intrusion durant l’office dominical, ne fera que raviverLes jets d’œufs et de peinture redoublèrent donc d’intensité.

Après un relatif retour au calme, les militants d’extrême-gauche, sont revenus devant l’église peu avant la fin de la messe, porteur d’une banderole où l’on pouvait lire « Nous sommes là pour défier ceux qui passent leur temps à se déifier ». Un court affrontement entre militants des deux camps a eu lieu. La police est intervenue, dispersant les manifestants.

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