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18 septembre : plusieurs centaines de personnes manifestent au Puy-en-Velay

18 septembre : plusieurs centaines de personnes manifestent au Puy-en-Velay

Un article rédigé par Cédric Bonnefoy - RCF Haute-Loire, le 18 septembre 2025 - Modifié le 18 septembre 2025

Cette journée du 18 septembre 2025 a été cochée depuis plusieurs semaines par les syndicats. La mobilisation a rassemblé plusieurs centaines de personnes au Puy-en-Velay.

La mobilisation du 18 septembre a été plutôt bien suivie en Haute-Loire. © RCF Haute-Loire.La mobilisation du 18 septembre a été plutôt bien suivie en Haute-Loire. © RCF Haute-Loire.

Dès 10 h 30 ce 18 septembre, le cortège s’est élancé comme d’habitude depuis la place Cadelade du Puy-en-Velay. Difficile de définir avec précision le nombre de manifestants. Néanmoins, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées. Un rendez-vous pour demander du changement, une rupture dans la politique actuelle.


Dans le cortège emmené par les syndicats, de nombreux Altiligériens font part de leur colère. Alain, un retraité, estime que « tout le monde devrait être dans la rue aujourd’hui ». Ulcéré par la situation actuelle, « rien ne va plus » selon lui. Ce sentiment est partagé par Christophe, un paysagiste. Il met en avant les problématiques de pouvoir d’achat. Ce dernier pense, quand même, mieux s’en sortir que la plupart des Français. « Je fais le jardin, j’ai des poules, mais c’est pas facile quand même ». Pour lui, « la France est pourrie, le système ne fonctionne plus ». Aide-soignante à l’hôpital de Craponne-sur-Arzon, Florence peste contre « le manque de moyens » pour le secteur de la santé.


Un besoin de justice fiscale et sociale


Dans le cortège, une revendication semble prendre le pas sur les autres : celle d’une meilleure justice fiscale. La taxe Zucman fait figure d’argument principal. « Je trouve ça scandaleux qu’on n’essaie même pas », explique Christiane, une retraitée. Selon elle, il y a un « vrai besoin d’équilibrer les disparités sociales, taxer les plus riches n’est pas une mesure inappropriée ». Florence partage cette volonté, décrit un quotidien de plus en plus difficile et « des fins de mois difficiles ». Présente, habillée en costume du Roi de l’Oiseau, Nicole enfonce le clou : « on ne veut pas d’un sucre en nous rendant les jours fériés, on veut de vrais projets et que l’argent se répartisse mieux ». Mamie de 11 petits-enfants, elle avoue être inquiète pour leur avenir.


La plupart des manifestants ne croient plus en Emmanuel Macron. Pour Alain, tant que le président « sera là et qu’il mettra ses petits copains à Matignon, rien ne changera ». Dans le cortège, le sentiment qui domine reste un besoin de changement. « On n’est jamais attendus, jamais écoutés », avance Florence. Certains manifestants ont encore en travers de la gorge la réforme des retraites adoptée via un 49.3.
 

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