1 an après le début de la guerre en Ukraine, quelle réalité à Marioupol ?
Le documentaire « Marioupol, l’espoir n’est pas perdu » de l’ukrainien Maksym Lytvynov est projeté un peu partout en France, notamment à Douchy les Mines, près de Valenciennes, ce mardi 4 avril.
Il évoque les premiers jours de l’invasion russe dans cette ville portuaire, en allant à la rencontre des habitants. Ces témoignages exceptionnels permettent de mieux réaliser comment la population s'est retrouvée piégée dès le déclenchement des hostilités. Le film s’appuie aussi sur les notes prises sur le terrain par la journaliste Nadya Sukhorukova, habitante de Marioupol, restée sur place les premières semaines de l’invasion russe et qui avait touché la Commission européenne.
Le temps du débat
A l'issue de la projection, un débat est proposé par le distributeur français du film, Stéphane Dalmat. Ce dernier nous explique en quoi ce temps de la discussion est essentiel : « On se rend compte que les ukrainiens exilés qui se sont déplacés à la séance ont besoin d’exprimer leurs émotions et de remercier la France de les avoir accueillis. A l’inverse, les français ont aussi besoin de partager leur indignation et leurs incompréhensions. »
Retrouvez l’interview de Stéphane Dalmat dans le podcast « Marioupol, l’espoir n’est pas perdu » ci-dessus, et ce 4 avril, rendez-vous dès 18 h 30 au cinéma de L’Imaginaire de Douchy les Mines près de Valenciennes : entrée gratuite, sur réservation au 03 62 75 01 96, déconseillé aux moins de 12 ans.
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