Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.

Un regard chrétien sur le monde

Un regard chrétien sur le monde que portent les chroniqueurs bénévoles de RCF Lorraine, laïcs et/ou engagés en Église.

Partager
Flux RSS

Episodes

  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    5 septembre 2025

    Manifeste contre le terrorisme islamiste

    6 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
    Droits image: Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    12 décembre 2025

    "Sales connes"

    6 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
    Chronique de Monique d'Houtaud
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    11 décembre 2025

    Abattage ou dépeuplement

    4 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
    "Nous assistons en ce moment à un carnage sanitaire absurde : on tue des vaches pour éviter qu'elles ne meurent à cause d'une piqure d'insecte qui n'est mortelle que dans 1% des cas d'infection..."

    Une chronique signée Régine Delaunay.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    10 décembre 2025

    Le miracle de la vie sur la planète bleue et sa destruction

    5 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
    Quand on cherche ce qui a rendu possible la vie sur notre planète, on trouve une succession d'événements assez improbables, comme l'apparition de l'eau et l’apparition de cellules vivantes.
    Sans eau, point de vie. Les sécheresses aggravées par le réchauffement climatique nous le rappellent régulièrement. Un article paru dans Astronomy & Astrophysics (1) essaye d’expliquer comment l’eau est arrivée sur notre planète, cet assemblage d’un atome d'oxygène et de deux atomes d'hydrogène.
    L’eau sur la Terre n’a pas pu être formée à partir d'hydrogène et d'oxygène présents dans l’atmosphère puisque l'attraction terrestre est trop faible pour retenir l'hydrogène dans l’atmosphère. Pour l’hydrogène, la force gravitationnelle est trop faible pour compenser la force centrifuge de la rotation de la terre.
    Selon l’article mentionné, l'atmosphère primitive ne comportait que très peu d'oxygène libre, puisque l’oxygène se lie facilement avec de nombreux autres éléments. L’oxygène ne peut être produit en grande quantité que par la photosynthèse des plantes. Mais si des plantes vivantes sont nécessaires pour produire de l’oxygène, on ne voit pas comment la vie pourrait apparaître avant qu’il y ait de l'eau !
    L’hypothèse la plus souvent mentionnée est que des comètes et astéroïdes ont apporté l’eau sur terre. Un nombre important de comètes semblent avoir percuté la terre pour apporter l’eau en quantité pour remplir des océans. Mais cette hypothèse n’explique évidemment pas comment l’eau est arrivée sur des comètes dont la force d’attraction est bien plus faible que celle de la terre.
    Autre question: L’apparition de la première cellule vivante sur terre est encore plus mystérieuse. Il a été démontré en laboratoire que le hasard peut produire des acides aminés, et très rarement un polypeptide. Une cellule simple, capable de se multiplier comme une bactérie, est composée d’environ un million d’acides aminés. La durée de vie dans l’eau de mer d’un acide aminé ou d’un polypeptide n’excède pas 48 heures, puis la molécule se désintègre. Il faudrait donc qu’en l’espace de 48 heures, un million d’acides aminés s’organisent tout seuls pour former une cellule vivante de type bactérie. Cela semble hautement improbable. La vie sur terre est donc quelque chose d’exceptionnel, quasiment miraculeux. Et même ceux qui ne croient pas en un Dieu créateur devraient être émerveillés par toutes les formes de vie sur notre planète.
    Mais à la place de l’émerveillement, nous constatons souvent une indifférence pour la vie. La diversité étonnante et foisonnante de la Grande Barrière de Corail tropicale est menacée de disparaître, dans l’indifférence générale. Avec un réchauffement climatique de 2°C, la quasi-totalité des coraux tropicaux, avec toute la vie qu’elles hébergent, disparaîtra.
    Au cours des dernières 8 années, la Grande Barrière de Corail de l’océan Pacifique a subi 5 épisodes de blanchiment. L’eau de mer est trop chaude, les algues se multiplient et privent les coraux d’oxygène. Le blanchiment des coraux indique qu’ils sont en grande souffrance. La seule manière de préserver les coraux tropicaux est de baisser très vite les émissions de gaz à effet de serre.
    Cependant, en regardant l’absence de décisions de la COP 30 pour stabiliser le climat, la conclusion s’impose que la majorité des décideurs économiques et politiques méprisent la vie, comme des gens déconnectés de la nature. Leur priorité est la production et la consommation d’appareils qui sont sans vie. Même du point de vue philosophique et artistique, la civilisation industrielle est une civilisation de mort. L’art moderne célèbre l’absurde, l’irréalisme, le vide et les géométries mortes. Chez les artistes modernes, la beauté de la vie est quasiment absente. Dans le même état d’esprit, la force est célébrée, et la finesse et la fragilité de la vie sont délaissées.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    8 décembre 2025

    L'accueil de l'étranger

    3 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
    Accueillir l'autre nous aide à grandir en humanité.

    Chronique de Brigitte de Metz-Noblat, membre active du CCFD-Terre Solidaire.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    8 décembre 2025

    Le CCFD-Terre solidaire

    4 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
    Une chronique de Claude Pantaléoni. nouvel aumônier diocésain et accompagnateur spirituel pour le CCFD-Terre Solidaire.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    5 décembre 2025

    « J’étais étranger et vous m’avez accueilli » (Evangile St Matthieu 25)

    5 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
    Une chronique de Philippe Guerquin, ancien président du Secours Catholique 54.

    "Le Secours Catholique vient de publier son 30ème rapport annuel. Parmi les données recueillies auprès des 1.120.000 personnes accompagnées en 2024 par l’association, ce rapport fait état de la part croissante des étrangers dans les accueils, mais aussi d’une forte évolution de leurs profils et donc de leurs besoins.

    Il est d’abord observé que cette augmentation significative est sans corrélation avec la part des étrangers dans la population présente en France, qui, elle, évolue peu. En outre, les personnes venant du Maghreb étaient, il y a 30 ans, majoritaires, alors qu’en 2024 elles ont presque disparu, puisque ce sont les européens hors UE, qui représentent maintenant la majeure partie des étrangers accueillis. Les autres sont originaires de pays frappés par les conflits, les régimes autoritaires ou, tout simplement l’impossibilité d’y vivre.

    Tous les étrangers venant au Secours Catholique présentent néanmoins une caractéristique commune. Du fait de leurs conditions d’entrée, de séjour et donc de vie, tous sont dans une très grande précarité. Il y a 30 ans en effet, le Secours Catholique accueillait plutôt des hommes seuls en demande de vêtements, alors qu’aujourd’hui viennent dans les accueils des familles avec enfants, en demande d’aide administrative face au durcissement de l’accès aux préfectures. Les 2/3 sont sans aucune ressource, alors que beaucoup, possédant des promesses d’embauche, pourraient travailler, s’ils y étaient autorisés, contribuant ainsi au financement de nos systèmes de protection sociale.

    Il s’agit là d’un enseignement clair : La pauvreté n’est pas une fatalité mais résulte de choix politiques purement idéologiques et aussi inhumains qu’absurdes du point de vue économique. Et ceci est la conséquence de 3 évolutions majeures.

    Biberonnée aux mensonges éhontés et aux discours haineux véhiculés par des médias ou des partis politiques d’extrême droite, la population française réclame sans cesse un durcissement des politiques publiques d’accueil et de droits des étrangers. Cela se traduit par un rythme effréné de réformes successives rendant de plus en plus difficile et aléatoire l’accès au droit de demeurer en France.

    A cela s’ajoute un allongement anormal des délais d’instruction des demandes en préfecture, amplifié encore par les nombreux dysfonctionnements des sites dématérialisés où elles doivent être déposées. Par exemple, et c’est devenu très grave, bon nombre de demandes de renouvellement de titres ne sont pas étudiées dans les délais prescrits, de sorte que des étrangers perdent alors leurs droits et même leur travail, basculant ainsi brutalement dans une précarité absolue à l’échéance de leurs titres.
    Dans une décision du 19 mars 2025, la Défenseure des Droits note ainsi que les réclamations relatives aux droits des étrangers ont augmenté de près de 400 % en 4 ans et que 75 % d’entre elles ont trait aux difficultés rencontrées avec les préfectures.

    Enfin, nous assistons à un affaiblissement considérable des capacité d’accompagnement des organismes sociaux, laissant comme seul recours aux étrangers l’accès aux associations citoyennes, basées sur le bénévolat et financées par des dons privés, comme c’est le cas du Secours Catholique.

    Alors, ne cédons pas à l’instrumentalisation et au foisonnement d’idées fausses. C’est bien la dignité de chaque personne étrangère qui est ainsi bafouée. Et la société qui croit ainsi se protéger alors que la natalité y est en berne, a en fait tout à perdre à laisser ainsi dans un dénuement absolu des familles bien intégrées, ne demandant qu’à travailler."
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    4 décembre 2025

    Laïcité oui, mais laquelle ?

    4 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
    Chronique de François Longeron, pasteur itinérant de l'Église évangélique.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    3 décembre 2025

    Villes pour la vie

    5 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
    Une chronique de Philippe Müller, membre actif de l'ACAT.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    2 décembre 2025

    "Rire, c'est être proche de Dieu"

    5 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
    Le Fou de Dieu au bout du monde, paru chez Actes Sud début septembre, quelques jours avant la présence de son auteur, Javier Cercas, au Livre sur la place, est une merveille d'intelligence, un polar métaphysique a? l'enjeu colossal : la vie éternelle...
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    28 novembre 2025

    L'Homme est un loup pour l'Homme

    4 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    27 novembre 2025

    Qui veut perdre nos enfants ?

    3 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
    Une chronique de Régine Delaunay.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    26 novembre 2025

    Il faut choisir entre un climat et la rentabilité du capital

    4 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
    La 30e Conférence sur le changement climatique vient se terminer. Les protocoles de la COP30 ne mentionnent pas une seule fois l’effet des énergies fossiles sur la température moyenne de la planète. Comme dans la plupart des 29 conférences précédentes, aucune décision n’a été prise qui pourrait éventuellement réduire la rentabilité du capital investi dans les bourses mondiales. Les datacenters existants et prévus pour l’Intelligence artificielle consomment tellement d’électricité que ces investisseurs ne peuvent pas renoncer aux énergies fossiles.
    Il y a un an déjà, les grosses banques américaines ont quitté l’alliance qui promettait d’investir dans les technologies permettant de réduire la dépendance aux énergies fossiles. Cette alliance avait été créée après la COP26 de Glasgow en 2021.
    Sans donner d’explications convaincantes, les grandes banques américaines comme Citigroup, Bank of America, Morgan Stanley, Goldman Sachs et JP Morgan ont quitté cette Alliance pour la neutralité carbone. Suite au retrait de ces grandes banques, les autres membres de l’alliance ont aussi abandonné l’objectif de la neutralité carbone.
    Rappelons que les banques et les gestionnaires d’actifs ont pour fonction, entre autres, de placer l'argent des épargnants, par exemple l’argent déposé sur des comptes bancaires ou des assurances-vie. L’argent des épargnants ne représente certes qu’environ 20 % des investissements des banques, puisque les banques peuvent créer elles-mêmes les autres 80 % du montant des investissements. Cette création monétaire est un des privilèges des banques. Quand le crédit est remboursé, cet argent créé ex nihilo est à nouveau détruit.
    La raison invoquée par les banques "démissionnaires" est que les épargnants exigent des rendements plus élevés pour leur épargne. Elles ne mentionnent évidemment pas que les actionnaires des banques exigent aussi des rendements plus élevés pour les 80 % de l’argent créé ex nihilo. Mais nous pouvons tout de même constater que les humains les plus riches demandent des rendements élevés pour leur épargne, même quand ils voient les nombreuses catastrophes climatiques de ces dernières années, telles les destructions massives suite aux feux de forêt en Californie. Suite à ces feux, des milliers de propriétaires de maison ne trouvent plus de compagnies d’assurances, mais cela ne semble rien changer sur les exigences de rentabilité du capital.
    Depuis plusieurs années, les gouverneurs des états républicains menaçaient de ne plus recourir aux services des banques qui ont des objectifs climatiques, précisément au motif que cela fait baisser le rendement du capital. C’est une autre raison pour laquelle les banques se sont retirées de l’alliance pour la neutralité carbone. Aux États-Unis, les fonctionnaires d’état et les employés du secteur privé mettent de l’épargne dans les fonds de pension qui exigent également des rendements élevés au bénéfice des retraités.
    Finalement, les résultats des Conférences sur le Climat reflètent simplement la soumission inconditionnelle qu’exige le dieu argent à tous ceux qui sont à son service. Toute notre civilisation industrielle est basée sur la multiplication de l’argent et la rentabilité du capital. Pour parler de cette exigence du capital, Jésus utilise le nom d’une cruelle divinité phénicienne, Mammon. Pour Jésus, on ne peut pas servir Dieu et Mammon, il faut choisir. La planète subira la destruction tant que les civilisations industrielles sont au service de Mammon, cette divinité cruelle. Puisque l’Europe est beaucoup trop dépendante des importations de pétrole et de gaz, elle favorise de plus en plus une économie décarbonée. Mais ces réglementations qui favorisent la décarbonation de l’économie diminuent la compétitivité de notre industrie. La taxe carbone à la frontière doit donc mieux protéger notre économie contre la concurrence des pays qui maltraitent la planète, le climat et les humains.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    25 novembre 2025

    Collectivités ou communautés ?

    4 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
    Quelque soit l'organisation, elle doit nous impliquer individuellement.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    24 novembre 2025

    Noël, un mensonge collectif

    5 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    21 novembre 2025

    Lutter contre la pauvreté est une priorité absolue !

    5 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
    Pour la trentième année consécutive, le Secours Catholique publie ces jours-ci son rapport annuel sur l’état de la pauvreté en France. Ce rapport est le fruit des données recueillies auprès de 1.120.000 personnes accompagnées en 2024 par les quelques 2500 équipes que compte l’association en France.

    Mais que d’évolutions en 30 ans ! En 1994 en effet, la lutte contre l’exclusion était déclarée « grande cause nationale ». 30 ans plus tard, c’est dans une quasi-indifférence générale que l’INSEE révèle que plus de 15 % de la population, soit une personne sur 6, vit en situation de pauvreté. L’année dernière, ce sont même 650.000 personnes supplémentaires qui ont basculé dans la pauvreté.

    Relayée et même promue dans certains médias, l’idée mortifère se répand pourtant dans la population que chacun ne devrait sa place dans la société qu’à son mérite propre. Dès lors, pour beaucoup, les pauvres seraient eux-mêmes responsables de la situation dans laquelle ils se trouvent. Responsables, mais aussi coupables : coupables de coûter cher à la société, coupables de n’avoir pas d’emploi, coupables de ne pas savoir gérer leur argent, coupables de mal éduquer leurs enfants, coupables de ne pas être de chez nous…

    La réalité dont témoigne le rapport du Secours Catholique est pourtant tout autre. Année après année, il démontre que la pauvreté n’est pas un choix et moins encore une fatalité. Les politiques publiques en matière d’emploi, de logement, de santé ou d’accompagnement social influencent directement la situation des plus vulnérables. Quand la solidarité s’affirme, la pauvreté recule, quand elle s’éloigne, la pauvreté progresse. Ce rapport comporte donc une triple invitation : invitation à comprendre la réalité de ce que vivent les personnes accompagnées, invitation à combattre les idées reçues, invitation à agir ensemble.

    Car la réalité est d’abord la suivante : En 2024, le niveau de vie médian des 1.120.000 personnes accueillies est de 565 euros par mois. Comment dès lors s’alimenter, se loger, se chauffer, se déplacer ? Et pourtant, le plus souvent, ces personnes ne viennent pas d’abord au Secours Catholique pour quémander une aide, mais pour être écoutées et accompagnées dans la durée, pour trouver une autonomie à laquelle elles aspirent.

    Le visage de la pauvreté que rencontrent les bénévoles du Secours Catholique est d’abord celui des femmes et des enfants. Bon nombre de mères isolées ne peuvent trouver d’emploi ou travaillent en contrats précaires, souvent selon des horaires hachés dans une même journée. Dans les familles accueillies, 72 % des enfants vivent dans un ménage en en extrême pauvreté. Comment alors parler d’égalité des chances ?
    Et si les personnes au chômage sont aujourd’hui moins nombreuses, le Secours Catholique rencontre davantage de personnes durablement éloignées de l’emploi, souvent du fait de problèmes de santé ou de handicap. Bon nombre enfin se trouvent perdus dans la complexité croissante des démarches administratives et la dématérialisation des procédures, n’ayant souvent comme interlocuteurs que des robots.

    Pourtant, les bénévoles du Secours Catholique témoignent de ces belles rencontres qu’ils font au quotidien avec ces personnes, ces familles qui ne demandent qu’à trouver une place dans cette société qui au mieux les ignore, au pire les exclut.
    Or,la santé d’une société se mesure au sort qu’elle réserve aux plus vulnérables. Dès lors, il n’appartient qu’à nous-mêmes de choisir dans quelle société nous voulons vivre.

    Une chronique de Philippe Guerquin, membre actif du Secours Catholique de Meurthe-et-Moselle.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    20 novembre 2025

    France 2025, la tempête budgétaire

    3 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    19 novembre 2025

    Voies parallèles

    4 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
    A partir d'un tableau de Catherine Tartanac, une réflexion sur l'absence de rencontre et de partage, d'attention à l'autre, des occasions manquées qui peuvent faire échouer bien des projets.

    Une chronique de Didier Guise.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    18 novembre 2025

    "Il faut choisir entre le Christ et le tueur"

    5 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
    Mercredi 22 octobre est sorti La Messe n’est pas dite, d’Éric Zemmour. Autant le dire tout de suite : il s’agit de l’instrumentalisation du christianisme par les discours politiques d’extrême droite...
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    17 novembre 2025

    Amour, gloire et beauté artificielle

    5 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert
    Une chronique de Dahman Richter.
  • Dans un regard chrétien sur le monde, les bénévoles donnent leur point de vue sur une actualité.
    14 novembre 2025

    Halte aux plateformes sans scrupules et aux poupées pédocriminelles

    5 min
    Pour accéder aux contrôles du player, appuyer sur Alt + p une fois le player ouvert

Vous avez parcouru 20 épisodes sur 696

Afficher plus

Votre Radio vit grâce à vos dons

Nous sommes un média associatif et professionnel.
Pour préserver la qualité de nos programmes et notre indépendance, nous comptons sur la mobilisation  de tous nos auditeurs. Vous aussi participez à son financement !

Faire un don
Qui sommes-nous ?

RCF est créée en 1982, à l'initiative de l'archevêque de Lyon, Monseigneur Decourtray, et du Père Emmanuel Payen. Dès l'origine, RCF porte l'ambition de diffuser un message d'espérance et de proposer au plus grand nombre une lecture chrétienne de la société et de l'actualité.

Forte de 600.000 auditeurs chaque jour, RCF compte désormais 64 radios locales et 270 fréquences en France et en Belgique. Ces 64 radios associatives reconnues d'intérêt général vivent essentiellement des dons de leurs auditeurs.

Information, culture, spiritualité, vie quotidienne : RCF propose un programme grand public, généraliste, de proximité.Le réseau RCF compte 300 salariés et 3.000 bénévoles.