Tempo · Le podcast d'actualité de RCF Lyon RCF - page 4

Les mariniers et les habitants des péniches de Lyon seront de retour sur la terre ferme le weekend des 1er et 2 juin pour la Fête des Mariniers, édition 2024. Autrefois appelée le « pardon des mariniers », cette fête populaire aux origines religieuses est co-organisée chaque année par le bateau-chapelle de Lyon (Association Le Lien). Une messe de plein-air y sera célébrée dimanche 2 juin à 10h30.

Tout le week-end, des concerts et conférences sont également organisés Quai Rambaud (2e). L'occasion de se rapprocher du Rhône et de la Saône mais aussi d'en profiter pour nettoyer nos cours d'eau. Le collectif des péniches de Lyon organise « un coup de balai dans l'eau » samedi matin 1er juin. Une première édition à laquelle vont participer deux nouveaux "habitants du Rhône", armés de leur kayak. Claire et Stéphan ont largué les amarres il y a un an sur la péniche "Ossa", située au pied du musée des Confluences. Ils ont décidé de quitter leur appartement en ville pour une vie à l'air libre. On ira visiter leur bateau pour profiter de cet écrin de tranquillité.

Dans ce Tempo :
- Didier Blanchon, gardien du bateau-chapelle de Lyon
- Stéphan et Claire, habitants de la péniche Ossa, sur le Rhône

Le RER métropolitain à la lyonnaise verra-t-il le jour ? Après plusieurs mois de négociation, le volet mobilité du Contrat de Plan État-Région a enfin fait l'objet d'un accord. Une partie de cet engagement a été présentée le jeudi 16 mai par Laurent Wauquiez, président du Conseil régional d'Auvergne Rhône Alpes, et Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la cohésion des territoires.

Il est question de plusieurs projets d’envergure liés aux mobilités. Parmi eux, les RER métropolitains : 322 millions d'euros seront consacrés à ces projets de périphérique ferroviaire à Lyon, Saint-Étienne, Grenoble, Clermont-Ferrand, Chambéry et Annemasse-Genève. Des transports qui faciliteraient le quotidien de milliers d'usagers dans la région.

Où en est ce projet ?
Le point dans cet épisode de Tempo avec :
- Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes
- Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique
- Jean-Charles Kohlhaas, vice-président de la métropole de Lyon chargé des transports
- Grégoire Demoures, directeur Transports et Mobilités à l’agence Talan

Il est la star inattendu d'une exposition en ce moment à la Cité de la gastronomie, au sein du Grand-hôtel Dieu à Lyon : le microbiote intestinal. Longtemps méconnu, cet ensemble de micro-organismes présents dans nos intentins, suscite la curiosité des chercheurs depuis une quinzaine d'année. En effet, il joue un rôle majeur dans notre santé et pourrait être utilisé dans la prévention et le soin de nombreuses maladies. L'agglomération lyonnaise en a d'ailleurs fait l'un de ses domaines de recherche de prédilection. Un formidable écosystème mis en lumière dans l'exposition "Microbiote, d'après le charme discret de l'intestin". 

Dans ce Tempo : 

- Dominique Dijan : responsable communication de la Cité internationale de la gastronomie 
- Nicolas Benech : gastro-entérologue à l'hôpital de la Croix-Rousse et co-fondateur du GEM, le groupe d'études sur le microbiote

Depuis trois semaines, les Remparts sont sous le coup d’une procédure de
dissolution. Une procédure qui planait depuis longtemps au-dessus de ce
groupuscule d’extrême-droite, héritier de Génération Identitaire, lui-même dissout en 2021. Alors cette nouvelle mesure va-t-elle vraiment sonner la fin des Remparts ou les militants vont-ils parvenir à se recréer tel une hydre ? Tous les élus réclamant leur dissolution veulent y croire, mais rien n'est moins sûr et il restera encore du travail a posteriori. 

Dans cet épisode Tempo : 

- Thomas Rudigoz : député Renaissance de la 1ère circonscription du Rhône

- Mohamed Chihi : adjoint en charge de la sûreté, la tranquillité et la sécurité de la Ville de Lyon 

- Alain Chevarin : auteur de "Lyon et ses extrêmes droites", paru en septembre 2020 aux éditions de la Lanterne

Le Musée d'art contemporain de Lyon, plus généralement appelé le Mac, fête cette année ses 40 ans. L'occasion de se replonger dans l'histoire de ce musée, né d'une volonté politique, et de découvrir les coulisses de son succès. Entre avant-gardisme et œuvres monumentales, voici comment le Mac s'est imposé dans l'espace culturel lyonnais, français mais aussi international.

Dans cet épisode Tempo : Isabelle Bertolotti, directrice du Mac depuis 2018 et directrice artistique de la Biennale d'art contemporain

Il réapparait de temps en temps dans les médias locaux : pris en photo, filmé, ou tenu responsable d’attaques de moutons ou de brebis, « le loup » défraie la chronique. Dans le Rhône, il avait disparu depuis près de cent ans. Depuis 2021, il est régulièrement observé dans le nord du département ou dans les Monts du lyonnais.

Le loup est-il en train de se réinstaller durablement dans le Rhône ? Pistes de réponse dans ce numéro de Tempo, avec :
- Roger Mathieu, naturaliste et co-référent loups pour FNE Auvergne-Rhône-Alpes
- Gérald Goujon, co-animateur du réseau loup-lynx à l’Office français de la biodiversité (OFB) en Auvergne-Rhône-Alpes
- Philippe Poix, éleveur de brebis à Sainte-Consorce (Rhône)

« La tâche pastorale de l'Église la plus importante envers les familles est de renforcer l'Amour et d'aider à guérir les blessures » : cette conviction est celle du pape François dans Amoris lætitia, un texte-programme sur les questions familiales publié au printemps 2016. Mais déjà en 2013, un projet accompagné par la pastorale familiale du diocèse de Lyon ouvrait ses portes dans le quartier de Sainte-Blandine, près de la gare de Perrache.

Sa mission : mettre à disposition du plus grand nombre - couples, parents, jeunes, seniors et solos - des clefs et l’appui de professionnels pour mieux vivre leurs relations. Elle accueille et accompagne de manière inconditionnelle toutes les personnes qui désirent prendre soin de leur vie affective et relationnelle.

Après Lyon puis Paris, Bordeaux, Nancy et Meyzieu (dans l'Est-Lyonnais) en 2022, une nouvelle maison Familya a été inaugurée le 5 avril à Roanne. Installée dans les murs de la Maison Notre-Dame du diocèse de Lyon, elle a pour ambition d'être un lieu pour apprendre à aimer à chaque étape de la vie.

Dans ce Tempo, vous avez rendez-vous avec :
- Thierry Veyron la Croix, le fondateur de Familya à Lyon et président de la fédération de ces 6 maisons Familya qui existent aujourd’hui en France
- Lætitia Saint-Pierre, coordinatrice de Familya Roanne
- Marie-Odile Doron qui assure à Roanne chaque semaine des permanences de conseil conjugal
- Rémi de Certaines, trois ans de mariage avec Aliénor, qui a participé à un dîner à deux sur le thème : « Nos rêves, des projets pour notre couple ? »

Du 21 au 24 mai, l'Université catholique de Lyon organise la deuxième édition de la fête de la théologie. Une fête imaginée pour faire découvrir cette discipline peu connue au plus grand nombre. L'occasion aussi de montrer que cette discipline qui souffre parfois d’une image passéiste et d’un manque de notoriété, est en réalité en phase avec la société moderne.

Dans cet épisode Tempo :

- Michel Younès : doyen de la faculté de théologie de l'Ucly et enseignant
- Jérôme Moreau : enseignant-chercheur à la faculté de théologie de l'Ucly
- Frère Paul-Thomas : frère dominicain, étudiant en master 1 de théologie morale

Cinquante jours après Pâques, les chrétiens célèbrent la Pentecôte, marquant la venue du Saint-Esprit manifesté par des langues de feu sur les apôtres. Des siècles plus tard naît chez les protestants américains le pentecôtisme : un courant caractérisé par l'importance donnée au Saint-Esprit. Depuis peu, ce mouvement se développe également chez les catholiques.

À Lyon s'implante en 2021 le mouvement Charis, pour faire le pont entre les différentes communautés charismatiques chrétiennes.

Anaïs Sorce a rencontré le père Matthieu Thouvenot, vicaire général du diocèse de Lyon pour faire le point sur la place des communautés charismatiques en 2024.

Racheter des logements vacants à moindre frais pour les rénover et y loger des personnes en grande précarité à des prix défiants toute concurrence : tel est l'objectif de l'opération que vient de réaliser le Grand Lyon il y a un mois en investissant dans la foncière solidaire SNL-Prologues, basée en région parisienne. Avec elle, la métropole veut monter un programme inédit pour financer la recherche et les achats de logement, et in fine pour faire reculer le sans-abrisme.

Les premières opérations devraient commencer d'ici la fin 2024, voici comment cela va se dérouler et comment ils comptent entraîner les propriétaires particuliers dans le projet.

Dans cet épisode Tempo :
- Renaud Payre : vice-président du Grand Lyon en charge de l'habitat, du logement social et des rénovations énergétiques
- Bertrand Lapostolet : directeur de la foncière solidaire SNL-Prologues
- Amaury Dewavrin : président du Foyer Notre-Dame des Sans Abri

Depuis 2016, et avec la fermeture des bains-douches de la Croix-Rousse, il ne reste plus qu'un seul lieu à Lyon pour accueillir les personnes précaires : les bains-douches Delessert, dans le quartier de Gerland (Lyon 7e). La ville est sous-dotée. À titre de comparaison, Paris entretient toujours 17 bains-douches municipaux.

Depuis le covid, et avec l'augmentation de la précarité ces dernières années, un public plus nombreux pousse les portes des bains-douches de Gerland (+ 40 % d'usagers entre 2022 et 2023). Parmi eux, les nouveaux visages de la précarité. Des personnes à la rue, de plus en plus de femmes, mais aussi des personnes qui n'ont plus les moyens de payer leurs factures d'électricité.

Face à l'afflux d'usagers des bains-douches municipaux à Lyon, la ville annonce même l'ouverture d'un deuxième lieu de bains-douches dans le quartier de Perrache (2e arrondissement) d'ici 2027.

Un reportage Tempo avec :
- Sandrine Runel, adjointe au maire de Lyon en charge des solidarités
- Marc Foucan, coordinateur des bains-douches de Gerland
- Thérèse Gauze et Nathalie Gauthier, deux agents de Lyon qui y travaillent

À l'occasion de l'événement Mai à vélo qui se déroule en ce moment partout en France, Tempo vous propose un focus sur la métropole de Lyon où la petite reine fait de plus en plus d'adeptes ces dernières années. Entre les aménagements de voies cyclables, la formation des cyclistes et la sensibilisation des usagers de la route, où en est-on en matière de circulation à deux roues dans la métropole ? Le Grand Lyon est-il en train de devenir le paradis du vélo ?

Dans ce Tempo :
- Fabien Bagnon, vice-président du Grand Lyon, en charge de la voirie et des mobilités actives
- Françoise Chevallier, présidente de la Maison du Vélo Lyon métropole
- Thibaut Chardey, co-président de La Ville à Vélo

Où sont les femmes dans les filières scientifiques et technologiques ? Le constat est encore inquiétant en 2024 : seul un tiers des élèves des filières scientifiques et techniques sont des filles. Comment explique-t-on encore cet écart avec les hommes aujourd’hui ? Quels sont les freins pour aller vers plus de parité ? Quelles solutions existent aujourd’hui pour débloquer ?

Dans cet épisode de Tempo :
- Coralie Privet-Thieulin, enseignante et ingénieure de recherche, déléguée régionale de l’association Elles bougent
- Sophie Cruz, présidente d'Auvergne-Rhône-Alpes Orientation
- Myriam Hayatou, directrice du programme Pour les Femmes et la Science de la Fondation L'Oréal
- Mathilde His, lauréate du prix Jeunes Talents de la Fondation L'Oréal en 2022

C'est une solution dont on entend peu parler pour lutter contre le dérèglement du climat, mais elle pourrait pourtant être précieuse dans les années à venir : le captage de CO². Autrement dit, extraire le dioxyde de carbone pour limiter son effet sur le réchauffement de la planète. C’est un des leviers technologiques regardés avec sérieux par les experts du Giec et de l’agence international de l’énergie pour atteindre la neutralité carbone en 2050.

Une technologie de la dernière chance, à laquelle on réfléchit à Lyon. Deux entreprises sont à la pointe sur ce sujet.

Nos invités :
- Raphael Huyghe, responsable du programme "captage de CO2" au sein de l'IFP Énergies nouvelles (IFPEN)
- Hugo Lucas, fondateur et président de Revcoo

Du gazon synthétique, un bout de piste d'athlétisme et même quelques gradins de stade. Rien d'inhabituel sur le papier, mais cela le devient dans une basilique et autour d'une statue de la Vierge ! En l'occurrence, cette chapelle inédite , appelée « Notre-Dame des sportifs », se trouve à Lyon, dans la crypte de la basilique de Fourvière.

Elle a été inaugurée le jeudi 2 mai, dans le cadre des Holy Games, cette initiative portée par l'Église catholique en parallèle des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Plus qu'une curiosité, cette chapelle se veut être un point d'entrée original dans la spiritualité, pour les sportifs confirmés ou amateurs.

Dans ce Tempo :
- Antoine Requin, salarié de la Fondation Fourvière et cheville ouvrière du projet de la chapelle Notre-Dame des sportifs
- père Yves Guerpillon, recteur de la basilique de Fourvière
- Philippe Castaing, président de la Fondation Fourvière
- Philippe Blein, membre du conseil d’administration du Handball club de Lyon (basé dans le 9e arrondissement)

En cette semaine du 1er mai, Tempo s'intéresse au travail et plus particulièrement aux besoins en main d'œuvre. Le 24 avril, France Travail a justement publié les résultats de son enquête sur les besoins dans la région et dans le Rhône. Le constat général est sans appel : le nombre de projets de recrutement est à la baisse et de nombreux secteurs d'emplois peinent à recruter, notamment ceux de la santé et du social, de l'industrie ou encore de la restauration. Pour autant, tous les territoires ne sont pas soumis aux mêmes difficultés, c'est le cas du Rhône qui s'en sort mieux que les autres départements grâce à l'attractivité de la métropole de Lyon.

Notre invité : Joseph Sanfilippo, le directeur territorial France Travail du Rhône.

Il n’était pas maire, ni archevêque, ni président de quoi que ce soit, et pourtant, il a grandement contribué à façonner la capitale des Gaules. L’architecte urbaniste Tony Garnier et son œuvre pourraient bientôt être inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une note d’intention a en tout cas été présentée à la mission patrimoine mondial du ministère de la Culture en février dernier.

Une première étape franchie, à la fois pour le dossier mais aussi pour l’association qui milite pour cette inscription depuis 2020. Une association de préfiguration qui valorise et met en lumière toute l’importance et l’influence de l'œuvre de Tony Garnier dans notre Lyon du 21e siècle.

Tempo vous propose une immersion dans le quartier des États-Unis de Lyon avec Pierre Gras, historien et président de l'association de préfiguration Institut Tony Garnier.

Plongée radio dans les années 20. Après la Première Guerre mondiale, au début des Années folles, le secteur automobile est en pleine ivresse, poussé par la maturation du processus industriel initié par Henry Ford en 1908. Les constructeurs, toujours plus nombreux, tentent de tirer leur épingle du jeu.

C'est le cas de la marque Fasto, constructeur français, créée par deux ingénieurs à Saint-Éloy-les-Mines, dans le Puy-de-Dôme, en 1926. Une marque qui n’aura malheureusement vécu que 3 ans : la Grande Dépression de 1929 est passée par là, et Fasto ne survit pas.

Près d’un siècle plus tard, alors que l’amnésie a gagné la postérité de cette marque, une découverte rare est faite chez un particulier du Rhône, derrière les portes d'un garage de La Tour-de-Salvagny : une rarissime Fasto A2, modèle construit à seulement 15 exemplaires… La dernière survivante d'une époque révolue mais fascinante, un patrimoine automobile et technique que des passionnés tentent de restaurer dans la métropole de Lyon.

En 60 ans, la consommation de vin a baissé de 70 % en France. Une chute drastique pour cet alcool qui a longtemps fait la réputation de nombreux territoires, dont fait partie le Rhône. Face à ces bouleversements de consommation, comment les professionnels du secteur s’organisent-ils pour maintenir leur activité à flot ? Nous avons posé la question à plusieurs vignerons et à une caviste.

Dans ce Tempo :
- Anaïs Josserand, caviste à La Cave Ô Papilles, dans le 3e arrondissement de Lyon
- Lucie Rivière, vigneronne au Domaine de Prapin, dans les Coteaux du Lyonnais (Taluyers)
- Gérard Presle, ancien viticulteur au Domaine des Joséphins, dans les Pierres Dorées (Marcy)

Le vieillissement de la population s'accélère. En 2023, 26 % des personnes ont plus de 60 ans en France, soit un habitant sur quatre. En 2040, ce sera près d'un sur trois. Mais les Ehpads semblent peiner à suivre cette évolution démographique. Pour les aider à faire face à ce défi et les aider à surmonter leur déficit actuel, le gouvernement a annoncé débloquer une enveloppe d'urgence de 650 millions d'euros. Un bon signal qui reste largement insuffisant aux yeux des professionnels du secteur.

Notre invité dans Tempo : Franck Descotes, directeur de l'organisme associatif Odélia, administrateur national et correspondant régional de l'AD-PA, l'association des directeurs au service des personnes âgées.