L'actualité qui prend son temps, le choix d'un tempo lent. Info, culture, économie, écologie, religion, sport, mobilités et plus encore : RCF Lyon prend du recul sur le rythme médiatique classique. Après une saison 2023-2024 en quotidienne, Tempo passe en rendez-vous hebdomadaire à la rentrée 2024. Chaque semaine, quinze minutes pour traiter en longueur un sujet concernant le Rhône, le Roannais ou le Nord-Isère, en mêlant interview, décryptage, reportage et ambiance sonore.
Un lieu dans lequel on vient pour souffler, un temps de répit pour les familles qui traversent des périodes difficiles.
Reportage à Villeurbanne et sa Maison des Familles : ce lieu vient de fêter sa première année d’existence, et accueille, dans un cadre chaleureux, enfants et parents pour venir discuter, boire un café, jouer à des jeux de société. Et, petit à petit, panser des plaies aux fortes répercussions sur leur vie familiale.
Créé en 2009 à Grenoble, ce réseau de Maison des Familles est porté par les Apprentis d'Auteuil et le Secours catholique.
Dans cet épisode :
- Joude, 7 ans et demi
- Géraldine Vienot, directrice
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À cette occasion, passez de l'autre côté de l'antenne en découvrant les coulisses de votre radio RCF Lyon. De l'administratif à la technique, en passant par les bénévoles et les donateurs, nous vous montrons comment chacun a sa place dans l'aventure RCF.
Après le prix Femina, le prix Goncourt ou encore le prix Renaudot, c’est au tour du prix des Goncourt des Lycéens d’être annoncé* ce jeudi 23 novembre en début d’après-midi.
Mais pour l’heure, ce matin à Rennes, ville où est né le prix Goncourt des lycéens, 13 lycéens venus de toute la France ont commencé à débattre. Ils ont la lourde tâche de se mettre d’accord sur un lauréat parmi sept ouvrages encore en lice. Et leur choix sera scruté de près par les auteurs et éditeurs : le Goncourt des lycéens est le deuxième ou troisième prix, selon les années, qui fait le plus vendre en France et il repose uniquement sur le libre choix des lycéens, sans intervention extérieure.
Depuis septembre, une cinquantaine de classes (1 500 à 2 000 élèves) lisent, échangent, argumentent. Un travail titanesque, réalisé en partie à Lyon, dans le lycée Colbert du 8e arrondissement.
Plongée dans les coulisses du prix Goncourt des lycéens.
Dans cet épisode de Tempo :
- Estelle Flavet, responsable de l’action culturelle pour la Fnac,
- Syrine, élève en seconde au lycée Colbert,
- Clélia Anfray, sa professeure de lettres,
- Émilie Frèche, qui signe Les Amants du Lutetia (Albin Michel)
Le détail dans notre article à lire sur rcf.fr ou sur l'application RCF.
*depuis la diffusion de cet épisode jeudi 23 novembre à 7h sur RCF Lyon, le prix Goncourt des lycéens 2023 a été attribué à Neige Sinno pour Triste tigre : un roman, déjà primé du prix Femina, qui revient sur les viols subis par l'auteure dans son enfance.
Question carburant, le débat tourne régulièrement autour du prix de l’essence. Et si demain, on utilisait de l’hydrogène pour faire avancer nos voitures ? L’État et la région Auvergne-Rhône-Alpes misent sur cette énergie pour décarboner les transports, l'activité la plus émettrice de gaz à effet de serre de la France avec un tiers des émissions. L'hydrogène est-elle une énergie verte ? Où en est son développement en région lyonnaise ?
Le point dans cet épisode de Tempo avec :
- Philippe Rosier, PDG de Symbio, fabriquant de piles à hydrogène pour les mobilités,
- Laurent Fullana, le président d'Horiba France,
- Thierry Kovacs, vice-président de la Région AuRA délégué à l'écologie,
- Bruno Bernard, président de la métropole de Lyon.
L'écharpe tricolore est de sortie Porte de Versailles à Paris. Le 105e Congrès des maires de France a ouvert dans la capitale jusqu'à jeudi. Plus de 10 000 élus locaux seront présents pour débattre, réfléchir et échanger autour de leur rôle et de leurs missions au quotidien. Un quotidien qui peut être bien différent selon la commune, en ville ou à la campagne.
En France, 9 communes sur 10 sont considérées comme rurales. Le rôle du maire prend alors tout son sens en tant qu’élu de proximité, que l’on peut croiser au quotidien, avec qui l’on peut discuter, échanger au détour d’une rue. Des élus de terrain, passionnés, mais dont le quotidien n’est pas toujours simple, et où les vocations se font de plus en plus rares.
Dans cet épisode de Tempo :
- Sylvie Jovillard, maire de Légny (69)
- Jean-Luc Lemoine, plâtrier-peintre à Légny
Avec l’arrivée de l’automne, la pluie a largement fait son retour dans le Rhône. Des sols enfin humides, eux qui ont tant souffert de la sécheresse cet été : des canicules et de longues périodes sans précipitations, de quoi encore plus appauvrir les nappes phréatiques, et obliger la préfecture du Rhône à prononcer des restrictions.
Face à ce contexte, les agriculteurs doivent s'adapter : quel faire quand l'eau, vitale pour leur activité, devient plus rare ? Doit-on la stocker, comme le propose le modèle des « méga-bassines » ? Doit-on changer de modèle agricole ?
En début d'année 2023, la « guerre de l'eau » mettait sur la carte la commune de Sainte-Soline (79) : en mars, des milliers de manifestants s'opposaient à un projet de méga-bassine dans les Deux-Sèvres. Lors d'une manifestation ultra-violente avec d’intenses affrontements avec les forces de l’ordre, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin ira jusqu'à parler des manifestants comme d'« éco-terroristes ». Sainte-Soline, symbole du combat idéologique de la gestion de l'eau.
Aujourd'hui, le débat est plus que jamais au centre de l'agriculture. Deux modèles s'opposent, l'un intensif, l’autre paysan.
Illustration dans le Rhône, dans cet épisode de Tempo, avec :
- Stéphane Peillet, vice-président de la Chambre d'agriculture du Rhône
- Antoine Pariset, porte-parole de la Confédération paysanne du Rhône
À l'heure de la publication de son rapport annuel national sur l'état de la pauvreté en France, le Secours catholique constate que les personnes qu'il accompagne sont de plus en plus des femmes.
Éclairage sur la situation dans le Rhône avec la présidente locale du Secours catholique, Marie-Thérèse Briand.
C'est une tradition forte depuis les années 1980 : chaque troisième jeudi du mois de novembre, à minuit, on peut commencer à déguster le Beaujolais nouveau. Ce premier vin des vendanges est célébré partout en même temps dans le monde entier, en France, mais aussi aux États-Unis et jusqu'au Japon.
Mais comment un vin tellement décrié à une certaine époque a réussi à devenir un événement mondial pour sa sortie ? Tempo s'est rendu dans le Beaujolais.
Dans cet épisode :
- Adrien Dubœuf-Lacombe, directeur général délégué des vins Georges Dubœuf, nous a répondu depuis le Japon, lieu où il fait déguster son Beaujolais nouveau
- Martine, Pierre-Marie et leur fils Jean-Étienne travaillent tous ensemble au plus près de leur terroir, domaine Chermette, un domaine familial à Saint-Vérand (69)
Dans le centre des grandes villes de France, la livraison des colis et des marchandises représente un quart des émissions de CO₂ : cette part importante va se réduire ces prochaines années, puisque les véhicules thermiques ne sont plus les bienvenus en ville.
On voit donc apparaitre, pour changer de modèle, des vélos-cargos munis de remorques et de leurs bacs en plastique. Ils veulent révolutionner ce qu’on appelle « la logistique du dernier kilomètre », celle qui arrive en bas de chez vous ou dans votre quartier.
À quelle vitesse avance cette logistique du dernier kilomètre dans la métropole de Lyon ?
Dans cet épisode :
- Valentin Lungenstrass, adjoint au maire de Lyon en charge des mobilités et de la logistique urbaine
- Amauric Guinard, co-fondateur de SoFub
- Hugo Vallée, responsable du pôle commerce et développement économique à la SVU (Société villeurbannaise d'urbanisme)
Quand on parle de champignons, on imagine une balade en forêt le dimanche, les arbres aux couleurs de l’automne, un panier en osier sous le bras… Et pas forcément à un parking souterrain ! Et pourtant : à Lyon, dans le 8e arrondissement, un ancien parking désaffecté est devenu une ferme urbaine. Les champignons ont remplacé les voitures et une champignonnière bio est née.
À l’origine de cette transformation, la start-up parisienne Cycloponics, qui n'en est pas à son coup d’essai. Après Paris, Strasbourg et Bordeaux, Lyon est devenue la 4e ville à voir germer ces projets de reconversion de souterrains urbains abandonnés.
Dans cet épisode :
- Benjamin Régnier, ingénieur et responsable du développement de Cycloponics à Lyon
- Yoann Villalba, responsable de production du site
- Camille Raffier, co-fondatrice de la start-up Les Pousses d'Or
Il y a 103 ans : le 11 novembre 1921 était lancé le Théâtre national populaire. Aujourd'hui l'une des plus grandes scènes européennes de théâtre, le TNP trône place Lazare-Goujon à Villeurbanne, mais cette institution est née à Paris, de la volonté de Firmin Gémier puis de Jean Vilar de proposer un théâtre accessible à toutes les classes sociales, pensé comme un service public.
En 1972, le TNP part de Paris et s’installe à Villeurbanne. Il devient un centre dramatique national et un emblème de la décentralisation de la culture. Alors pourquoi le ministre des affaires culturelles de l'époque choisit Villeurbanne ?
Dans cet épisode :
- Stéphane Frioux, adjoint à la culture à la mairie de Villeurbanne et maître de conférence en histoire contemporaine à l'Université Lumière Lyon 2
- Aliénor Wagner-Coubès, doctorante en histoire sociale, qui travaille sur le quartier Gratte-Ciel de Villeurbanne
Chaque année, les Entretiens de Valpré propose le troisième vendredi de novembre un moment de pause dans un quotidien chargé pour les cadres et chefs d'entreprise. Une prise de recul pour réfléchir au travail et à l'entreprise. Depuis 2002, cette journée de tables rondes est pensée comme un espace de dialogue entre le monde économique et l'Église, à travers la pensée sociale chrétienne.
L'édition 2023, la 21e, aura lieu les 17 et 18 novembre à Valpré, à Écully, près de Lyon, et interrogera le sens du travail dans le contexte post-Covid, marqué par la grande démission et l'arrivée de l'intelligence artificielle.
Présentation avec le président des Entretiens de Valpré, François Morinière.
Un Français sur deux n’est pas allé voter pour les dernières élections municipales en 2020. Face à ce constat, quelles solutions pour réconcilier les Français avec la politique ? Plusieurs outils existent déjà pour favoriser l'implication des citoyens et recueillir leur voix à travers ce qu’on appelle la démocratie participative : consultations régulières, conseils ou assemblées citoyennes, ou encore budgets participatifs.
Exemples en région lyonnaise : à Villeurbanne, dans la métropole de Lyon, et à Chasse-sur-Rhône, commune de 6 000 habitants à 20 km au sud de Lyon. Un Tempo signé Inès Lombarteix.
Dans cet épisode :
- Jonathan Bocquet, adjoint à la transition démocratique à la Ville de Villeurbanne depuis 2014
- Christophe Bouvier, maire de Chasse-sur-Rhône, où un "conseil des sages" est en train de voir le jour
À Lyon, réputée en France et dans le monde pour ses savoir-faire culinaires et ses produits, la gastronomie est reine. Paul Bocuse le disait bien : « Lyon est une ville qui donne faim ». Un légume va par exemple bientôt se retrouver dans vos assiettes avec l'arrivée de l'hiver : le cardon.
C'est à l'est de la métropole qu'il faut se rendre pour découvrir cette spécialité régionale : Vaulx-en-Velin, sa population plutôt populaire, son urbanisation grandissante, et son cardon ! Il y est produit depuis des dizaines d’années, mais se trouve aujourd’hui plus que jamais en danger.
Dans cet épisode de Tempo :
- habitants et producteurs sur le marché, dont Kalifa, 70 ans, Vaudais depuis toujours
- Renée « Dédée » Godeau, Grand Maître de la confrérie du Cardon de Vaulx-en-Velin
Le fondateur d'Emmaüs sous les lumières du 7e art : le biopic L'Abbé Pierre - Une vie de combats sur l’homme au béret, à la barbe et à la canne sort le 8 novembre au cinéma. Un film de Frédéric Tellier avec Benjamin Lavernhe dans le rôle de l'Abbé Pierre.
Henri Grouès, « frère Philippe » puis « l'abbé Pierre », aura été à la fois résistant, député, défenseur des sans-abris et révolutionnaire ; mais ce que l'on connaît moins de lui, c'est cette forte attache à la région lyonnaise, où tout commença, en 1912.
Dans cet épisode :
- Pierre Lunel, biographe de l’Abbé Pierre
- Alain Grouès, neveu de l'Abbé Pierre
Le détail dans notre article à lire sur rcf.fr ou sur l'application RCF
La région de Roanne a connu pendant plusieurs décennies un âge d'or de l'industrie textile avec des marques comme Griffon, Devernois ou Deveaux. Des dizaines d’entreprises dans la bonneterie, la maille, le tissage, la confection, employaient des milliers de personnes. Malgré la mondialisation, la production de vêtements et tissus restaient majoritairement française. Mais l’augmentation des coûts de fabrication, la concurrence des pays asiatiques et du Maghreb ont, en partie, sonné le déclin de cette industrie entrainant licenciements, fermetures d’usines et délocalisation de la production. Mais depuis une quinzaine années, quelques industriels du secteur font le pari de relocaliser la production et de mettre en valeur le savoir-faire français, en pariant sur l’utilisation de fils produits à partir de vêtements et de tissus usagés.
Dans ce Tempo :
- Pierric Chalvin, le délégué général d’Unitex, qui fédère les entreprises de la filière textile dans la région Auvergne Rhône-Alpes, revient sur le développement de l’industrie textile dans la région roannaise, la crise du secteur à la fin du 20e siècle, et le bilan que l'on peut en dresser aujourd’hui.
- Premier maillon dans la chaine de recyclage des tissus, l’entreprise Andritz Laroche, à Cours (anciennement Cours-la-Ville), dans le Rhône. Son directeur de la technologie Benoît Rombaut nous raconte comment cette petite entreprise familiale est devenu le leader mondial de fabrication d’effilocheuses de tissus.
- Les Tissages de Charlieu est aujourd'hui la locomotive non seulement roannaise mais nationale de la filière de recyclage. Éric Boël est l'un des deux dirigeants de cette entreprise dont l’une des activités est le tissage et la confection de sacs de courses en coton recyclé.
Depuis septembre, une nouvelle école d'enseignement supérieur vient d'ouvrir ses portes dans l'OL Valley à Décines-Charpieu. Il s'agit de Sup'ETIXS, un établissement fondé par quatre établissements catholiques de l'Est Lyonnais (Pierre Termier à Monplaisir, l'Immaculée Conception à Villeurbanne, La Xavière dans le 8e arrondissement et Saint-Charles à Rillieux-la-Pape). Avec des formations en cybersécurité, en construction de réseaux informatiques et avec des modules dédiés à l'e-sport, Sup'ETIXS se donne pour ambition d'humaniser la tech. Rencontre avec le chef d'établissement de ce nouveau campus, Agathe Biehler.
Le 2 novembre marque pour les catholiques la journée des défunts. Même si tout le monde, par définition, est à un moment concerné par la mort, les cimetières sont pourtant des lieux qui restent souvent des impensés de la politique publique. Entre le manque de foncier, le changement des pratiques et la tarification, de nombreuses questions traversent pourtant le secteur funéraire. La Ville de Lyon vient de présenter sa nouvelle « stratégie funéraire » avec un plan doté de 8 millions d’euros.
Mais en quoi consiste-t-il ? Tempo prend le temps de décrypter ses enjeux.
Dans cet épisode :
- Laurent Bosetti, adjoint au maire de Lyon délégué à la promotion des services publics, au handicap et à la politique funéraire
- une ancienne élue (anonyme)
- Yann Benoist, socio-anthropologue qui travaille sur les questions de la mort et de la pauvreté
Inflation, augmentation des coûts de l'énergie, loyers et prix de l’immobilier très hauts : il est de plus en plus difficile de se loger dans la Métropole de Lyon. Certes à la baisse, la courbe actuelle n'a pas encore permis d'inverser la tendance. Face à cette situation, des modèles alternatifs émergent, comme les habitats participatifs : quand plusieurs foyers décident de mettre en commun leurs ressources pour concevoir et construire un bâtiment, avec l'idée de promouvoir la solidarité et l'intergénérationnel entre les futurs voisins.
Il y a dix ans sortait de terre le premier habitat de ce type en région lyonnaise : le Village Vertical de Villeurbanne. Aujourd’hui, on en compte 7, et 14 autres sont en projet à Gerland (Lyon) ou encore à Oullins.
Dans cet épisode :
- Séverine et Jérôme, de la coopérative du 4 mars à Lyon
- Marion Cheynet, directrice générale déléguée d'Habitat & Partage dans la région lyonnaise
À l’école, la question de l’uniforme est un vieux serpent de mer dans le débat politique depuis plus de 20 ans. Xavier Darcos en 2003, François Bayrou en 2006, Nicolas Sarkozy en 2012, François Fillon et Marine le Pen en 2017. Et maintenant le ministre de l'Éducation nationale Gabriel Attal il y a quelques semaines, qui souhaite mettre en place les modalités d’une expérimentation à l’échelle nationale.
Signe d’une bascule politique : la proposition du ministre Renaissance a trouvé écho à droite, avec Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes qui a annoncé à ses côtés être prêt à participer au projet, avec une mise en place dans certains lycées tests.
Dans cet épisode :
- Xavier Gouët, chef d'établissement de l'ensemble scolaire Saint-Thomas d'Aquin-Veritas
- Hector, Amance et Louise, élèves au collège Saint-Thomas d'Aquin-Veritas d'Oullins
- Jérôme Moroge, maire LR de Pierre-Bénite
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