L'actualité qui prend son temps, le choix d'un tempo lent. Info, culture, économie, écologie, religion, sport, mobilités et plus encore : RCF Lyon prend du recul sur le rythme médiatique classique. Après une saison 2023-2024 en quotidienne, Tempo passe en rendez-vous hebdomadaire à la rentrée 2024. Chaque semaine, quinze minutes pour traiter en longueur un sujet concernant le Rhône, le Roannais ou le Nord-Isère, en mêlant interview, décryptage, reportage et ambiance sonore.
La ville est célèbre pour son commerce de la soie et comme capitale de la gastronomie : mais Lyon est aussi une terre reconnue à l'international pour son amour de la rose ! Une cité d’horticulteurs, de rosiéristes, et de compétitions mondiales autour de cette fleur aussi belle qu'iconique. Petite histoire florale dans Tempo, comme une plongée dans ce Lyon de la rose méconnu.
Dans cet épisode :
- Marielle Jourdan-David, vice-présidente de l'association Roses Anciennes en France
- Jeanine Pavarotti, vice-présidente de l'association Roses Anciennes en France
- Daniel Boulens, président de la Société Françaises des Roses et de Roses Anciennes en France
- Alain Meilland, à la tête de Meilland-Richardier Roses et Jardins
Il y a trente ans, c’était encore un quartier ouvrier de Lyon, mal famé voire lugubre : la Confluence. Situé à l’extrême sud de la Presqu’île, le territoire n’était reconnu que pour son marché de gros, son port industriel - le port Rambaud - ou encore ses prisons Saint Paul et Saint Joseph.
Depuis, tout a changé, et les collectivités locales ont dessiné un autre avenir au quartier du croisement du Rhône et de la Saône. Impulsé par Raymond Barre, chantier phare des années Collomb, avant l’inflexion des Écologistes, le projet urbain se targue désormais d’un ensemble moderne, écologique, accessible et surtout inclusif ! Mais qu’en est-il de la population de Confluence ? Comment a-t-elle évolué ? Et surtout la mixité sociale, chère à la Métropole, existe-t-elle vraiment à Confluence ? C’est la question posée dans Tempo cette semaine.
Interviennent dans ce sujet :
- Samuel Linzau, directeur général de la Société Publique Locale Confluence.
- Renaud Payre, vice-président délégué en charge de la politique de la ville à la Métropole de Lyon.
- Matthieu Adam, chercheur au CNRS au sein du Laboratoire Environnement Ville et Société.
Plusieurs collectivités accueillent sur leur territoire des expérimentations visant à avancer sur cette idée qui pourrait être novatrice : une carte créditée chaque mois en échange d’une cotisation à la hauteur de vos revenus, et universelle. Plusieurs centaines d'habitants du Grand Lyon en possèdent déjà. Un épisode de Tempo pour explorer la potentielle future sixième branche de la Sécurité sociale.
Dans cet épisode :
- Mariella Eripret, chargée de mission démocratie alimentaire au sein de la Caisse alimentaire
- Faten Kabouchi, expérimentatrice de la Caisse alimentaire
- Boris Tavernier, député écologiste du Rhône
- Loïc Rigaud, président de l'association VRAC
Toulouse, en France ou Seattle, aux États-Unis, sont les capitales de l’aéronautique civile où sont assemblés les avions de ligne d’Airbus et Boeing. Mais pour en arriver au montage final d’un avion, il faut que des milliers d’entreprises aient d’abord construits l’ensemble des pièces d’un immense puzzle. Un puzzle à l’échelle mondiale où la France tient une place de choix. Notre région Auvergne Rhône-Alpes est très dynamique dans ce secteur car ce sont plus de 350 entreprises, employant 30 000 salariés, qui sous-traitent pour les constructeurs et les motoristes de l’aviation civile, militaire et de l’aérospatiale. Et la région lyonnaise tire son épingle du jeu avec de belles entreprises, de quelques dizaines à plusieurs centaines de salariés.
A l’occasion du 55e Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace qui vient de se terminer au Bourget, Didier Rodriguez s'est intéressé à la filière de construction aéronautique et spatiale dans la région Auvergne Rhône-Alpes et plus particulièrement dans la région lyonnaise. Un secteur qui se porte bien, avec un chiffre d'affaire de plus de 4 milliards l’an dernier. Pour pouvoir honorer les commandes des constructeurs aéronautiques comme Airbus, Boeing et Dassault, Thalès pour les équipements et systèmes électroniques ou Safran, pour les moteurs, le secteur embauche entre 2 à 3000 personnes chaque année.
Dans cet épisode :
- Frédéric Antras, délégué de l’Association Aerospace Cluster Auvergne Rhône-Alpes
- Eric Raymond, fondateur et dirigeant de la société Modertech Industries à St Etienne
- Victor de Oliveira, directeur de l’usine ThinkAx à La Pacaudière
- Ludivine Danger, responsable des marchés aéronautiques du groupe Mafelec Team en AURA
- Gilles Duqueine, fondateur et président du groupe Duqueine
C’est une loi pensée à l’origine pour favoriser l’intégration des personnes en situation de handicap dans la société. Travail, loisirs, accès aux services public : le 11 février 2005, la loi handicap était votée avec pour ambition d’instaurer un principe d’égalité de traitement entre tous les citoyens.
20 ans plus tard, si des avancées majeurs ont été réalisées, de nombreux freins subsistent, notamment pour pour l’accès à l’emploi des personnes handicapées.
20 ans après la loi de 2005, quelle est la situation des personnes en situation de handicap face à l’emploi ?
Interviennent dans cet épisode :
- Joëlle Cook, chargée d'insertion professionnelle à l'ALGED
- Wassim Jazouli, accompagné par l'ALGED
- Gaëlle, psychomotricienne au Zibou Lab
- Mher, salarié bénéficiaire au Zibou Lab
- Zelda Prost, co-gestionnaire du Zibou Lab
Samedi 21 juin, la zone à trafic limité réorganise la circulation sur la Presqu’île : il ne sera plus possible de rouler en voiture et en deux roues sur une partie du second arrondissement de Lyon, sauf ayants droits. Des pentes de la Croix Rousse, au nord de place Bellecour en passant par le secteur de Cordeliers, seuls les riverains, les artisans et les livraisons de commerces pourront emprunter ces rues avec leur véhicule. Une zone à trafic limité qui fait grincer des dents les commerces indépendants, inquiets pour leur avenir. Selon eux, cette piétonnisation - qui ne dit pas son nom - freinerait la venue de leurs clients éloignés de Lyon. Des études montrent pourtant les effets bénéfiques de la fin de la circulation automobile dans les centre-villes. Une révolution pour les riverains, pour les consommateurs, mais aussi pour les commerçants. La majorité écologiste a-t-elle vraiment abandonné le centre de Lyon ? C’est le sujet abordé dans Tempo cette semaine.
Ils interviennent dans cet épisode :
- Émeline Baume, vice-présidente de la Métropole de Lyon, déléguée à l'Économie.
- Mathieu Bruel, porte-parole du collectif des Défenseurs de Lyon et du Grand Lyon.
- Françoise Verot, commerçante et gérante de la charcuterie Bonnard.
- Sébastien Bourdin, professeur de géographie économique à l'EM Normandie Business School.
Ils vivent dans les quartiers populaires de Bron, Décines, Grigny-sur-Rhône, Lyon, Saint-Fons, Saint-Genis-Laval, Vaulx-en-Velin et Villeurbanne et n'avaient jamais touché un instrument de leur vie mais le 22 juin, ils formeront un orchestre sur la scène de l'Auditorium - Orchestre National de Lyon. Les 160 jeunes de 7 à 12 ans qui composent les deux nouveaux Orchestre Demos dans la Métropole de Lyon s'initient à la musique depuis janvier 2025.
Démos est un dispositif d'éducation musicale et orchestrale à vocation sociale qui repose sur une approche plurielle de la musique. Encadrés par deux musiciens et un travail social, les enfants ont tous reçu gratuitement pour trois ans un instrument qu'ils ont choisi. Immersion au sein de la nouvelle cohorte de l'Orchestre Demos avec Anaïs Sorce.
Interviennent dans cet épisode :
- Lisa Magnan, intervenante Demos en danse
- Angelina Holzhofer, violoniste et intervenante Demos
- Danaëlle, 9 ans, participante à Demos
- une maman
- Remi Durupt, chef d'orchestre
Nous vous proposons une immersion dans la grande Histoire de Lugdunum, Lyon à l'époque romaine, mais aussi une immersion au sein d'un service particulier, qui intervient lors de projets d’urbanisme, pour faire ce que l’on appelle de l’archéologie préventive : le service archéologique de la ville de Lyon nous a ouvert ses portes, et celles de certains de ses chantiers en cours.
Dans cet épisode :
- Cyrille Ducourthial, archéologue au service archéologique de la ville de Lyon.
- Tony Silvino, archéologue au service archéologique de la ville de Lyon.
- Sophie François, directrice du service archéologique de la ville de Lyon.
En avril, trois enseignes lyonnaises de mode éthique et responsable ont annoncé leur fermeture. Une tendance de fond, car depuis 2022, le paysage lyonnais a perdu au moins une vingtaine de marques ou de boutiques du même genre.
Crise économique, explosion de la fast fashion, des produits plus respectueux de la planète mais perçus comme trop chers : les raisons de ces fermetures sont multiples, et pourtant des créateurs et créatrices continuent de se lancer en 2025.
Dans une région connue pour sa tradition textile, quel est l’avenir de la mode éthique et responsable à Lyon ? Éclairages dans cet épisode de Tempo.
Dans cet épisode :
- Nicolas Asboth-Martire, co-fondateur de la boutique Les Curieux
- Mauguan Péniguel, co-fondateur de la marque et de la boutique NOSC
- Alizée Sabin, fondatrice de la marque Caybeau
- Clémentine Mossé, directrice de The Greener Good
À Lyon, comme dans des dizaines d'universités en France, les murs des campus parlent. Affiches syndicales, slogans politiques, tracts : depuis plusieurs années, le sanctuaire de l’enseignement supérieur s’est aussi mué en véritable agora politique. Trouvant son origine en mai 68, extrapolé par les événements du 7-Octobre, la place de la politique dans l’université a, semble-t-il, franchi un nouveau cap, début avril lorsque un professeur de l’université Lumière Lyon 2 est interrompu en plein cours par des individus masqués et cagoulés. En cause : des opinions politiques divergentes de celles de l’enseignant. Jusqu'où la politisation a-t-elle sa place sur les bancs de la fac ? L’université est-elle seulement un lieu de savoir ou aussi un champ d’action politique ? Faut-il politiser l’université ? Ou au contraire la protéger d’opinions politiques ? Décryptage.
C’est un nouveau record pour l’Eglise catholique. Dans la nuit de Pâques, plus de 10.000 adultes se feront baptiser en France. En deux ans, le nombre de catéchumènes a doublé, et en dix ans il a presque triplé.
Dans le diocèse de Lyon, la tendance est la même. Ils seront presque 400 à se faire baptiser cette année, alors qu’ils étaient 228 l’année dernière. Dans le même temps, le nombre de baptêmes d’enfants chute drastiquement, et les indicateurs de déchristianisation de la société se multiplient. Ce nouveau record est donc d’autant plus étonnant.
Nous sommes allés à la rencontre de ces futurs baptisés, des responsables ecclésiastiques pour comprendre ce phénomène et surtout, voir quels défis cela pose pour l'Église catholique.
Dans cet épisode :
- Pauline, Mark, Léo : 3 futurs catéchumènes
- Mgr Olivier de Germay, archevêque de Lyon
- Stéphane, accompagnateur de futurs catéchumènes
- Marie-Hélène Robert, professeur de théologie à l'Université Catholique de Lyon et sœur de l'institut missionnaire Notre Dame des Apôtres
- Isabelle Quiblier, responsable du service diocésain du service catéchèse et catéchuménat au diocèse de Lyon
MaPrimeRénov' est la principale aide de l'État français pour la rénovation énergétique. Accessible à tous les propriétaires, elle est versée par l’Agence nationale de l’habitat pour encourager à réaliser des travaux de rénovation thermique. Mais depuis sa création, le dispositif évolue chaque année, devenant de moins en moins lisible. Dernier changement en date en février 2025 avec le nouveau budget de l’État qui diminue de près d'un milliard d'euros le budget alloué aux crédits de paiement de MaPrimeRénov', de 3,29 milliards d'euros en 2024 à 2,3 milliards d'euros en 2025.
MaPrimeRénov’ : une instabilité au détriment de la transition écologique ? Éclairages dans cet épisode Tempo avec :
- Dominique Guiseppin, président de la Capeb Auvergne Rhône-Alpes
- Samir Djellouli, dirigeant de l’entreprise Cloud Energy
- Yasmina, propriétaire d'une maison en cours de rénovation
- Géraud De Seyssel, de l’entreprise Initiales
- Thibaut Oustry, responsable du pôle « Accompagner les projets et les réalisations des particuliers et des copropriétés » à l'ALEC Lyon
De l'autre côté de l'Atlantique, Donald Trump met ses menaces commerciales et humanitaires à exécution. L'instauration prochaine de 25 % de taxes douanières sur tous les produits de l’Union européenne, et, dans la foulée, cette décision du secrétaire d'État Marco Rubio : mettre fin à près de 5 800 des financements de programmes accordés dans le monde par l'agence américaine de développement, soit 92 % des financements de l'USAID, ainsi qu'à 4 100 subventions.
Un effet papillon qui va trouver des répercussions jusqu’en région lyonnaise.
Éclairages locaux dans cet épisode de Tempo signé Johan Fresse, avec :
- Stéphane Ogier, vigneron et propriétaire du domaine Ogier à Ampuis (69),
- Emmanuel Buisson-Fenet, professeur de sciences économiques et sociales en classe préparatoire aux grandes écoles (Lycée du Parc, Lyon),
- André Duchêne, directeur des opérations pour l'association humanitaire Triangle Génération Humanitaire, basée à Lyon.
Depuis 2001, l'éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle (EVARS) est obligatoire : 3 séances par an, de la primaire au lycée sont prévues par la loi. Selon les dernières estimations, seulement 15 % des élèves d’une classe d'âge ont pu bénéficier de ces cours. Malgré de vives polémiques, un nouveau programme devrait être appliqué à la rentrée 2025, dans lequel une notion semble faire consensus : le consentement.
Consentir, dire oui, dire non et l'entendre peut sembler à première vue élémentaire. Mais derrière ce terme se cachent paradoxalement beaucoup de non-dits, de scandales, et des vies brisées. Alors comment parler du consentement aujourd’hui, notamment aux plus jeunes ?
Le point dans cet épisode de Tempo, avec :
- Fanny Vella, illustratrice lyonnaise,
- Ysabel Blervaque, infirmière, conseillère conjugale et fondatrice du réseau R2i “Aimer et être aimé”,
- Candice Barret, fondatrice de la structure La Puce à l'Oreille, spécialisée sur la question du genre, et intervenante en milieu scolaire,
- Marie-Charlotte Garin, députée écologiste de la 3e circonscription du Rhône.
Pour la troisième année consécutive le département du Rhône organisait cette semaine un voyage mémoriel avec 200 collégiens. Si les deux premières éditions étaient organisées à Auschwitz Birkenau, en Pologne, le choix a été fait cette année d’aller à Aix-en-Provence, dans un lieu peu connu du grand public : le Camp des Milles. Le seul camp français d’internement, de transit, puis de déportation encore intact aujourd’hui.
Dans cet épisode :
- Jean-Jacques Brun, vice-président du département du Rhône en charge de la mémoire
- Margaux Pierre, professeur d'histoire au collège des Pierres Dorées à Val d'Oingt
- Daniel Valéro, vice-président du département du Rhône en charge des collèges
- Tessa, Noan et Quentin, élèves au collège des Pierres Dorées à Val d'Oingt
- Alain Chouraqui, président-fondateur de la Fondation du Camp des Milles
Quelques jours après l'annonce de la perte de son contrat d'association avec l'État, qu'est-ce que le dossier du groupe scolaire décinois Al-Kindi révèle de l'état de santé de l'enseignement privé musulman en France ? Éléments de réponse dans ce nouveau numéro de Tempo.
Dans cet épisode :
- Abdelouahb Bakli, directeur du groupe scolaire Al-Kindi
- "Monsieur Idrissy" (nom d'emprunt pour le reportage), parent d'élèves
- Mohamed Minta, imam de la mosquée de Décines-Charpieu
- Catherine Staron, vice-présidente de la Région AuRA déléguée aux lycées, à l'enseignement supérieur, à la recherche et à l'innovation
- Makhlouf Mameche, président de la FNEM, Fédération Nationale de l'Enseignement privé Musulman
C'est un café qui ressemble à un café, mais qui n'en est pas tout à fait un comme les autres. A Lyon, à deux pas de la gare de Perrache, le Simone a ouvert ses portes voici neuf ans. Créé en 2016 par des étudiants et jeunes pros de l'association Les Alternatives Catholiques, qu'on appelle aussi les Altercathos, ce café culturel propose expositions, conférences, ateliers, une AMAP, soirées festives et un espace de co-working pour de jeunes entrepreneurs.
Jeunes ou moins jeunes, cathos ou pas, on y vient pour boire un verre, pour travailler ou se former dans un lieu ouvert sur la cité, voire même pour y récupérer chaque semaine son panier de légumes bio. L'ambition du Simone est de promouvoir la participation des chrétiens aux débats politiques et sociaux qui traversent la société française et le monde, et ce à la lumière de la doctrine sociale de l'Église catholique
Depuis le Covid, le café a connu plusieurs difficultés et entend aujourd'hui se relancer avec une équipe renouvelée et de nouveaux défis.
Pour découvrir et comprendre ce qui se vit dans ce café atypique, Didier Rodriguez est allé rencontrer les acteurs et les clients du Simone. On pousse la porte au 45 rue Vaubecour, dans le 2e arrondissement de Lyon, côté Saône. Entrez, c'est ouvert.
Dans ce Tempo, vous entendrez :
- Geoffroy Delacommune, président de l'association Les Amis de Simone Weil
- Marie-Astrid Dupoyet qui vient travailler à l'espace co-working
- Timothé Legrand, l'un des nouveaux conférenciers
- Emmanuel Gabellieri, philosophe et ancien doyen de la faculté de philosophie de l'Université catholique de Lyon
- Pierre-Louis Choquet, trésorier du café-atelier Le Dorothy, à Paris
- Khalid El Khadiri, animateur des dîners chrétiens-musulmans
- Baudoin de Fromont, responsable de la communication et de la campagne de credofunding "En avant Simone"
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