Le face à face politique

Entre les déclarations fracassantes d’Emmanuel Macron sur la responsabilité des consommateurs face au fléau du narcotrafic et le retour récurrent d’une vieille antienne politique, le service militaire, le débat public s’échauffe. On en discute avec Stéphane Piednoir, sénateur LR de Maine et Loire et Noam Léandri, haut fonctionnaire et candidat sur une liste d’union de la gauche aux prochaines municipales à Angers.

Retour sur deux temps forts de l’actualité : le vote du budget à l’Assemblée nationale, entre rapports de force et fragilités politiques, et la libération de l’écrivain Boualem Sansal par l’Allemagne. Une décision qui interroge la place de la France dans ce dossier sensible et éclaire d’un jour nouveau ses relations avec l’Algérie. On en discute avec le sénateur (Place publique) de Maine-et-Loire Grégory Blanc et Valentin Rambault, ancien secrétaire national de l’UMP entre 2012 et 2016.

Deux grands sujets au programme de cette demi-heure : 

L’Assemblée nationale s’enflamme autour du projet de loi de finances.
Taxe sur les hauts revenus, coupes budgétaires, retraites, défense…
Le gouvernement cherche l’équilibre entre rigueur et ambition,
tandis que l’opposition dénonce un budget « d’austérité déguisée ».
 

France-Algérie : le divorce est-il consommé ?
L’amendement du Rassemblement National sur les accords franco-algériens de 1968 ravive les tensions diplomatiques. Entre héritage historique, enjeux migratoires et calculs politiques,
ce vote symbolique relance le débat sur la relation entre Paris et Alger.

On ne débat avec Roch Brancour, vice-président à la région Pays de la Loire et adjoint au maire d'Angers et Noam Léandri, haut fonctionnaire et candidat sur une liste d'union de la gauche pour les prochaines municipales à Angers.

Deux grands sujets au programme de cette demi-heure : Depuis vendredi, le gouvernement défend son projet de loi de finances pour 2026, présenté comme un budget de rigueur maîtrisée et de responsabilité. Mais la partie « recettes » suscite déjà de vifs débats : plusieurs groupes parlementaires menacent de déposer une motion de censure en l’absence d’avancées concrètes. Entre justice fiscale, répartition de l’effort et maîtrise de la dette publique, ce budget s’impose comme un enjeu à la fois économique et politique majeur.

Et puis, en seconde partie, nous reviendrons sur l’affaire Sarkozy. L’ancien président de la République est aujourd’hui incarcéré après sa condamnation pour association de malfaiteurs dans l’affaire des financements libyens de sa campagne. Mais au-delà de sa situation judiciaire, un nouvel élément suscite une vive polémique : afin de garantir sa sécurité, deux officiers de police ont été placés dans une cellule voisine à la prison de La Santé à Paris. Cette mesure inédite — deux agents de protection en poste à côté d’un détenu — relance la question fondamentale : est-ce que Nicolas Sarkozy est vraiment un justiciable comme les autres ?

On en débat avec Claire Schweitzer, conseillère municipale et régionale d’opposition, et adhérente du mouvement L’Après, l’Association pour une République écologique et sociale, fondée cet été par d’anciens membres de La France insoumise et Maxence Henry,  conseiller municipal dans la majorité à Angers et adhérent Les Républicains au sein du mouvement Nouvelle Énergie, lancé par David Lisnard.

Depuis plusieurs semaines, la France traverse une crise politique majeure. Gouvernement fragilisé, alliances instables, tensions à l’Assemblée nationale, défiance citoyenne record : le pays semble vivre l’un des moments les plus incertains de la Ve République. Entre appels au compromis et accusations de blocage, la question qui se pose ce soir est simple : la France est-elle encore gouvernable ? Derrière cette crise institutionnelle, c’est aussi une crise de confiance, de représentativité et de vision politique qui se joue. On en discute avec nos deux invités aujourd’hui : Romain Laveau (EELV), tête de liste de l’union de la gauche pour les prochaines municipales d’Angers et Gilles Bourdouleix, maire (LR) de Cholet.

La France traverse une nouvelle tempête politique après la démission soudaine du gouvernement Lecornu — un geste révélateur d’un pouvoir affaibli et d’un Parlement paralysé. Entre un président privé de majorité et des oppositions irréconciliables, la Cinquième République montre des signes d’essoufflement. Alors, faut-il repenser en profondeur notre système politique ou simplement changer de méthode ? C’est le débat que nous ouvrons aujourd’hui avec nos invités, représentants de la majorité présidentielle et de La France insoumise.

En deuxième partie d’émission, nous nous pencherons sur le cas de Donald Trump. Entre ses initiatives diplomatiques au Moyen-Orient et ses médiations controversées, l’ancien président américain aime se présenter comme un artisan de la paix. Certains estiment qu’il aurait mérité le prix Nobel, d’autres dénoncent une diplomatie fondée sur la provocation. Faut-il juger la paix à ses résultats ou à ses principes ? C’est la question que nous poserons dans ce second débat : Trump, prix Nobel ou coup de bluff ? 

En compagnie de Denis Masseglia, député (LREM) de Cholet et Léo Métayer, chef de file de la France insoumise à Angers.

Sébastien Lecornu démissionne : son gouvernement n’a pas tenu une semaine face à l’absence de majorité. Et maintenant, quel avenir pour Emmanuel Macron ?

Sébastien Lecornu avait écarté la « taxe Zucman », jugée « dangereuse » pour l’économie, et refusé le retour de l’ISF. Pourtant, vendredi, il a proposé une taxe sur le patrimoine financier des holdings familiales, souvent utilisées pour contourner l’impôt. Que pensent nos invités de cette idée ?

Noam Léandri, candidat sur une liste d'union de la gauche aux Municipales 2025 et Valentin Rambault, ex-secrétaire national de l'UMP, candidat centriste aux législatives de 2017.

C’est une première historique : un ancien président de la République française a été condamné à une peine de prison ferme pour association de malfaiteurs. Nicolas Sarkozy a écopé de cinq ans de prison, assortis d’un mandat de dépôt à effet différé, dans l’affaire du financement présumé libyen de sa campagne de 2007. Une décision qui provoque un véritable séisme politique : pour certains, il s’agit d’une victoire de l’État de droit ; pour d’autres, d’un nouvel exemple d’acharnement judiciaire à connotation politique. Nous verrons ce qu’en pensent nos invités.

Deuxième sujet : la polémique autour du financement de l’UCO par Pierre-Édouard Stérin. Véritable bête noire de la gauche en raison de ses positions supposément proches de l’extrême droite, il a fait l’objet d’une vive controverse initiée par le journal local La Topette et le média Disclose. Face à la contestation d’étudiants et de personnels, qui dénonçaient un risque d’ingérence idéologique et un manque de transparence, la direction de l’UCO a finalement annoncé unilatéralement la rupture de tous lien avec le Fonds du Bien Commun. Sous la pression politico-médiatique, l’UCO s’est-elle, comme d’autres, soumise à ce que certains qualifient de « terrorisme idéologique » ?

Nous en débattons avec Anne-Laure Blin, députée LR de Maine-et-loire et Grégory Blanc, sénateur divers gauche de Maine-et-Loire.

Journée décisive aujourd’hui à l’Assemblée nationale : le Premier ministre François Bayrou va prononcer son discours de politique générale et solliciter la confiance des députés. Un moment crucial, qui pourrait bien marquer un tournant historique : jamais sous la Ve République un chef de gouvernement n’a été renversé dès ce premier vote de confiance. Mais au-delà de cela, ce vote engage bien plus que le sort d’un gouvernement. C’est l’équilibre de nos institutions qui est en jeu : un rejet plongerait Emmanuel Macron dans une nouvelle crise, avec la menace d’une dissolution ou d’une recomposition incertaine. Dissolution, recomposition, ou simple passage en force : que va-t-il se passer après ce soir ? Seul l’avenir nous le dira mais nous allons essayer d’anticiper avec nos deux invités Léo Frémont, enseignant en droit à l’université d’Angers, ancien référent départemental de République souveraine en Maine-et-Loire et Maxence Henri, adjoint (LR) au maire d’Angers