Le Club 57, l'actualité locale débattue autrement

Nouvelle édition du Club 57 animée par Roger Cayzelle aux côtés de Chantal de la Touanne, Imrane Baroudi, Armand Bemer et Cédric Rouillon.

- Il y a quelques jours les évêques de la Grande région frontalière qui s'étend de la Wallonie à la Rhénanie en passant par le Luxembourg et la Lorraine ont réaffirmé à Scy Chazelles leur confiance en l'Europe et leur volonté de ne pas céder au populisme. Un message bienvenu au moment où des forces populistes combattent ceux qui cherchent pourtant à s'engager en Europe sur la voie de la lutte contre le réchauffement climatique. Il faut bien dire pourtant que le populisme se développe de plus en plus fortement en Europe, alors que les partis qui prônent une prise en compte de l'écologie sont plutôt en difficulté. C’est le cas également en France. À quoi est-ce que cela tient ? N’y a-t-il pas une réflexion à mener du côté des défenseurs de l’environnement pour développer un discours susceptible de mieux mobiliser les citoyens ?

- Dans quelques jours se tiendra dans la capitale mosellane le «livre à Metz» qui regroupe chaque année des auteurs et des lecteurs. C'est pour nous l'occasion de parler un peu de la lecture.

Les Français, si on en croit des sondages, liraient de moins en moins, notamment les jeunes dont on dit qu'ils lisent aujourd'hui 19 min par jour, 4 min de moins qu'en 2022 et je
parle évidemment de lecture d'un livre ou d'un texte écrit sur papier. Plus largement le nombre de lecteurs diminue d'année en année.

En 1981, 25% des Français lisaient au moins un livre par an, nous étions 40% à nous limiter à une seule lecture annuelle. Cette évolution vous paraît-elle réelle ou n'y a-t-il pas aujourd'hui par contre un certain regain du livre comme le prouve d'ailleurs la fréquentation de l'été du livre Metz?

- La France moche. C'est une expression qui fait aujourd'hui florès et qui évoque tous ces lieux qui ont dénaturé l'urbanisme de notre territoire notamment dans les villes et surtout autour des villes.
Les concours se multiplient d'ailleurs, souvent avec une certaine mauvaise foi, pourdébusquer les lieux considérés comme les plus moches. Ce sont parfois des bâtiments mais le plus souvent les zones commerciales qui entourent nos cités, à tel point que l'Etat souhaite s'attaquer au problème.

C'est une problématique sans doute moins simple à gérer qu'il n'y paraît, carsi ces zones urbaines périphériques sont considérées comme obsolètes, elles continuent à être très fréquentées par des consommateurs qui les plébiscitent beaucoup plus qu'il n'y paraît. Comment gérer cette contradiction ?

- Les coups de coeur et coups de gueule de nos clubbers sont toujours au RDV en fin d'émission !

Nouvelle édition du Club 57 animée par Roger Cayzelle aux côtés de Chantal de la Touanne, Pascal Trunck, Stéphane Jourdain et Jean-Marc Brodhag.

- La semaine dernière a été marquée par des phénomènes de violence dans les établissements scolaires, une violence empreinte d’une grande sauvagerie qui nesemble pas avoir de limites, à tel point qu’on déplore un mort dans une de ces agressions. Il y a quelques mois le sociologue Jérôme Fourquet, auteur de nombreux livres sur l'état réel de la France, avait d’ailleurs évoqué l'apparition d'une forme d'ensauvagement dans notre pays.

Quel est votre sentiment par rapport à ces violences ? Ont-elles toujours existé ? Sont-elles simplement surexposées par les médias qui s'en nourrissent ? Ou bien peut-on considérer que nous sommes en train de franchir une étape dans le respect des uns envers les autres et plus encore dans le respect des lois de la République ?

- Le magazine d'investigation « complément d'enquête » diffusé sur France 2 tous les jeudis, à épinglé la semaine dernière la Moselle pour les sommes investies par le département dans l'opération « Terre de jeux » qui va se dérouler jusqu'aux jeux olympiques et mobiliser les mosellans autour de la thématique du sport. Pour ces journalistes le rapport qualité prix et beaucoup trop élevé. Patrick Weiten estime au contraire que le sport et un élément de mobilisation interne mais aussi d'attractivité et de visibilité. Que pensez-vous de tout cela ?

- C'est un sujet délicat que nous avons aussi le devoir de regarder en face calmement mais lucidement notamment parce que nous sommes aussi une radio chrétienne. On a aujourd'hui l'impression que le sentiment religieux et la pratique religieuse sont en train de s'inverser. Nos concitoyens musulmans semblent aujourd'hui plus attachés à la pratique de leur religion que ne le sont une grande partie des français qui ne sont plus que 8% à se déclarer pratiquants. Cela crée au plan local des situations assez compliquées à gérer. À Metz par exemple, on envisage de construire une mosquée mais parallèlement un certain nombre d'édifices catholiques ou protestants sont actuellement en état de survie. Cette description vous paraît-elle correspondre à la réalité ou relève-t- elle au contraire d'une vision trop simpliste ?

- Les coups de coeur et coups de gueule de nos clubbers sont à retrouver en fin d'émission !

Nouvelle édition du Club 57 animée par Roger Cayzelle aux côtés Marie-Madeleine Maucourt, Chantal de la Touanne, Jean-Marc Brodhag et Cédric Rouillon.

- La sinistrose est plus que jamais une spécificité française, même si certains sondages indiquent que les 10 pays les plus pessimiste dans le monde se situe en Europe. Mais dans ce contexte la France est championne, et comme le dit le journal, « le Figaro », la sinistrose est bel et bien une maladie française. Je ne vais pas vous assommer de chiffres, mais la plupart des sondages indiquent que deux Français sur trois envisagent l’avenir avec appréhension. Une question très simple s’impose : comment expliquez-vous ce pessimisme français ?

- En novembre 2023, des députés français ont tenté de déposer une proposition de loi interdisant la pêche au vif. La pêche au vif, vous le savez chers amis, car vous êtes vous-même de grands pêcheurs dans l’éternel. : pour attraper les gros poissons on accroche à l’hameçon un poisson, plus petit, qui est vivant, et sur lequel le brochet se précipite. Pour certains, qui sont plus nombreux qu’on ne le pense, cette pratique torture les animaux. La commission européenne, souvent accusée de tous les maux, a par contre fermement refusé d’interdire cette pratique. Au-delà de cette anecdote, est-ce que tout cela ne traduit pas plus profondément chez beaucoup d’entre nous, une sensibilité de plus en plus forte à la cause animale ?

- Les zones à faibles émissions (ZFE) se réduisent comme peau de chagrin. Exit Marseille, Strasbourg et Rouen. A l’issue du comité ministériel sur la qualité de l’air en ville organisé le mardi 19 mars, trois nouvelles agglomérations ont été libérées de toute obligation de poursuivre le déploiement des interdictions des véhicules les plus polluants sur leur territoire. L’amélioration de la qualité de l’air entre 2022 et 2023 dans ces trois métropoles ne justifie plus qu’elles passent à l’étape suivante, explique l’exécutif. En juillet 2023, 7 métropoles avaient déjà été exemptées de mesures de restriction de circulation supplémentaires. Comment expliquez-vous ces reculs successifs ?

- Les coups de coeur et coups de gueule de nos clubbers sont au rendez-vous en fin d'émission !

Nouvelle émission du Club 57 animée par Roger Cayzelle aux côtés de Chantal de la Touanne, Jean-Marie Vannesson, Sylvain Villaume et Cédric Rouillon.

Au programme de cette édition:

- L'Alsace réclame son autonomie au même titre que la Corse. Au même moment dans un contexte différent un collectif d'une cinquantaine d'élus proches pour la plupart de LFI demandent une nouvelle fois que le Grand-Duché rende l'argent en reversant une partie des impôts versés par les frontaliers au Luxembourg. Est-ce que ces revendications ont vraiment des chances d’aboutir et est-ce que parviendrons enfin un jour avoir des relations plus apaisées avec nos voisins ?

- Un collectif messin revendique la gratuité totale les transports dans toute l'agglomération. Une quarantaine de villes ont fait ce choix total ou partiel ; à Nancy par exemple le transport est gratuit le week-end. La gratuité totale s'est surtout installée dans les villes moyennes avec de tout petits réseaux à deux exceptions près : Dunkerque et Montpellier la première très grande ville instaurer la gratuité totale (Rappelons que celle-ci existe aussi au Luxembourg.) Que pensez-vous de ces initiatives et de ces revendications ?

- Les coups de coeur et coups de gueule de nos clubbers prennent toujours place en fin d'émission !

Nouvelle édition du Club 57 présentée par Roger Cayzelle aux côtés d'Annaïg Haute, Claude Bellei, Patrick Scharf et Tristan Atmania.

- Nous allons commencer par la question du logement sans entrer totalement dans le détail d'un dossier qui est en train de devenir explosif dans notre pays et plus largement en Europe.

En France un constat s'impose actuellement : l'accès au logement devient de plus en plus difficile pour une partie des classes moyennes et nos concitoyens ont parfois tendance à émigrer vers le 2e cercle des métropoles. Ils réalisent leur rêve : accéder à la propriété et se déclarent très heureux de leur acquisition. Mais dans le même temps les résultats des élections nationales font apparaître dans ces villages des votes très élevés pour le Rassemblement national, un marqueur qui semble indiquer que ces nouveaux propriétaires exilés sont plus mécontents qu'il n'y paraît. Comment sortir de cette situation -qui n'est pas non plus très écologique- alors que la logique voudrait pourtant que l'on concentre beaucoup l’habitat dans les villes ?

- Parlons une nouvelle fois de l'autoroute A31 bis qui commence à ne plus rassembler un serpent de mer. Quoi qu'on en dise en effet, la mise à 2*3 fois de Florange jusqu'à la frontière luxembourgeoise a été décidée à travers un tracé clairement identifié et un financement connu. Un certain nombre d'opposants -et c'est leur droit le plus strict- continuent à toutefois à estimer que la mise en œuvre de cette solution routière et une aberration et qu'il vaut mieux privilégier le train. Mais est-il encore temps de revenir en arrière alors que du côté les élus lorrains se sont enfin mis d'accord.

- C'est une affirmation très souvent répétée dans les milieux autorisés mais aussi plus généralement dans l'opinion : la « valeur-travail » comme on dit, est en train de disparaître chez les jeunes, une manière polie d'exprimer qu'ils ne veulent plus travailler. Les difficultés de recrutement actuelles semblent valider ces affirmations.

Quand on y regarde de plus près les choses apparaissent plus complexes. Un récent sondage réalisé par Terra Nova fait apparaître que 47% des moins de 30 ans estiment que le travail est plus ou autant important que les autres facettes de la vie alors qu'ils ne sont que 36% des 45-65 ans à être d'accord avec cette affirmation. D’où une question simple chers sociétaires : est ce qu'on n’en fait pas un peu trop avec cette histoire de « valeur-travail »

- Les coups de coeur et coups de gueule sont toujours au rendez-vous en fin d'émission !

Nouvelle émission du Club 57 animée par Roger Cayzelle aux côtés de Chantal de la Touanne, Marco Marchionni, Imrane Baroudi et Jean-Marie Vannesson.

Au programme de cette édition:

- L'affaire a fait grand bruit dans les médias. Faute de neige à la Bresse, la direction de l'école de ski est allée en chercher sur les sommets vosgiens. 70 tonnes ont ainsi été récupérées pour alimenter les 50 m2 du jardin d'enfants situé au pied des pistes. L'auteur de ce transfert assez surréaliste a reconnu les faits en déclarant qu'il avait voulu sauvegarder l'économie de la station de ski. Et il est vrai que les stations de sports d'hiver sont aujourd'hui en grande difficulté car il ne neige plus suffisamment notamment en moyennes altitude et cette évolution paraît inéluctable. Peut-on et doit-on y faire face et si oui qu’est ce qui peut être encore être sauvé ?

- La Région Grand Est vient d'annoncer qu'elle allait racheter 10 lignes de trains régionaux avec pour objectif d'avoir la main sur la réfection des voies pour relancer les petites lignes. Manifestement la Région croit encore que le train a de l'avenir et qu’il reste un élément structurant malgré les difficultés du moment. Au-delà des discours convenus qui prétendent faire aimer le train, estimez-vous que le transport ferroviaire a vraiment un avenir dans notre pays à court et moyen terme ou est-il condamné à stagner pour les raisons de financement et peut-être aussi malgré un management à la SNCF qui semble assez chaotique.

- « Le club est à vous pas à nous », ces slogans chantés à la fin du match perdu contre Lorient par le kop des supporters du FC Metz (avant que n'éclatent des affrontements pas très sympathiques avec la police), ce slogan apparaît surréaliste car actuellement le propriétaire du SMS est bel et bien Bernard Serin.

Comment expliquer ce sentiment d'appartenance assez surréaliste, exprimé par unecentaine d'individus, une dérive qui existe aussi sur d'autres stades de France. Est-il possible de retrouver des relations plus sereines entre les directions et les clubs de supporters notamment en cas de difficulté ou est-ce mission impossible ? Ne faudrait-il pas d'ailleurs revoir le principe des kops, ces espaces réservés strictement aux supporters ?

- Les coups de coeur et coups de gueule sont au rendez-vous en dernière partie d'émission !

Nouvelle édition du Club 57 animée par Roger Cayzelle aux côtés de Catherine Barthélémy, Hervé Latriche, Jean-Michel Schweitzer et Pierre Roder.

Au programme de cette émission:

- Cela devient quasiment un rituel : à l'occasion de chaque conflit, des manifestants expriment leur désarroi. Pour la plupart d'entre eux, les élites ne savent pas ce que vivent ce que Simenon appelait les petites gens, Raffarin parlant lui de la France d'en bas.

Il faut bien lire qu'il y a parfois quelque chose de pathétique avoir des ministres ou des hauts fonctionnaires prendre des notes en écoutant le récit du vécu des Français, ce qui accentue le fait qu'ils ne les connaissent pas.

Cette rupture entre la base et le sommet, entre le peuple et les élites est-elle vraiment devenue une réalité et , si oui, comment la réduire ?

- Le constat est alarmant : nous ne construisons pas assez de logements ce qui provoque une hausse de leur prix notamment dans une période inflationniste et, dans le même temps, une aggravation des inégalités d'accès. Le nombre de personnes mal logées, ou qui le sont dans les conditions indignes, augmente par ailleurs.

Les choses se complexifient au niveau transfrontalier car des Luxembourgeois qui ne peuvent plus résider au Grand-Duché viennent s'installer en Lorraine. Dès lors ils raréfient l'offre et accentuent les difficultés à trouver un logement. C'est un phénomène qui existe aussi dans de nombreuses métropoles françaises ou européennes. N'y a-t-il pas urgence ?

- En 2023 le Grand-Duché du Luxembourg a naturalisé 12 000 personnes sur une population de 650 000 habitants. Dans le même temps la France a naturalisé seulement 30 000 personnes, alors que notre pays compte 100 fois plus d'habitants. Par ailleurs la moitié des habitants du Luxembourg sont des étrangers. (En France la population étrangère s'élève à environ 8%). Le Grand-Duché du Luxembourg a clairement fait le choix d'une immigration élevée et sélective. Pourquoi ne parvenons nous pas à faire la même chose dans notre pays ?

- Les coups de coeur et coups de gueule de nos clubbers occupent toujours la dernière partie de l'émission.

Nouvelle émission du Club 57 animée par Roger Cayzelle aux côtés de Chantal de la Touanne, Pascal Trunck, Claude Bellei et Cédric Rouillon.

Au programme de cette édition:

- Le président du Conseil régional Grand-Est ne cesse de le répéter : plus
personne ne remet en cause aujourd'hui selon lui cette Région créée il y a maintenant 8 ans y compris dans l'Alsace. Mais si on regarde bien, la poutre continue parfois à travailler. La presse alsacienne par exemple ouvre largement ses colonnes à des personnalités d'Outre Vosges qui évoquent régulièrement une Alsace qu'ils souhaiteraient plus indépendante voire plus autonome. De son côté -info ou intox- Frédéric Bierry le président de la Communauté Européenne d'Alsace multiplie les interventions pour affirmer, je cite, que « quelque chose va se décider au printemps ».

Phénomène plus visible : La Ligue alsacienne de football veut faire sécession et quitter la Ligue du Grand-est ; de nombreux clubs alsaciens ne veulent plus venir jouer en Lorraine. Enfin d'autres grandes organisations économiques et sociales connaissent aussi des tensions internes très souvent alimentées par leurs ressortissants alsaciens.

Cela vous paraît-il relever de l’intox ? s'agit-il de quelques mouvements
sporadiques ? Et estimez-vous que la région Grand-Est est en train de s'installer dans le paysage politique et dans les esprits, même si cela peut apparaître parfois pas par défaut ?

- C'est un sujet qui peut apparaître très marginal mais qui rencontre plus
d'écho qu'on ne pouvait le penser : ce sujet c'est celui de l'uniforme à l'école que plusieurs municipalités veulent expérimenter y compris en Lorraine. Rémy Dick le maire de Florange a ainsi donné une conférence de presse vendredi dernier pour expliquer que sa commune s'était portée candidate pour tester l'expérimentation voulue par le ministère de l'éducation nationale dès la rentrée de septembre 2024. Cédric Rouillon va revenir sur le détail de cette expérimentation. Nous pourrons ensuite débattre plus largement du sujet.

Cette expérimentation visant à introduire une tenue uniforme à l'école vous semble-t-elle un gadget ? Pourra elle être généralisée ? Et surtout quel sens tout cela peut-il avoir ?

- Facebook, qui a 20 ans cette année, est parfois considérée un réseau social sur le déclin mais cette affirmation ne correspond pas tout à fait à la réalité. Certes les utilisateurs de Facebook vieillissent un peu ou se détournent vers Instagram ou WhatsApp (qui appartiennent d'ailleurs au même groupe) mais ils sont 2 milliards à l'utiliser chaque jour (un quart de population mondiale). Très récemment le conflit des agriculteurs à révélé que ceux-ci utilisaient beaucoup Facebook dans leur quotidien pour gérer leur exploitation mais aussi pour organiser des manifestations comme l'avaient fait précédemment les gilets jaunes.

Quel regard portez-vous sur Facebook ? Y êtes-vous résolument hostile ? L'utilisez-vous où pensez-vous au contraire que FB permet de créer du lien social ?

- Les coups de coeur et coups de gueule de nos clubbers sont toujours au RDV en fin d'émission !

Nouvelle édition du Club 57 animée par Roger Cayzelle aux côtés de Chantal de la Touanne, Alexandre Majercsik, Jean-Marc Brodhag et Cédric Rouillon.

Au programme de cette émission:

- Il suffit de lire la presse pour voir à quel point un certain nombre de nos territoires ruraux sont en difficulté. Dans plusieurs territoires lorrains les cafés baissent le rideau et, phénomène nouveau, les fermetures de pharmacie deviennent fréquentes. Quant au médecin on sait qu'ils n'ont guère envie de s'installer dans les zones rurales qui deviennent dès lors des déserts médicaux.

De nombreux élus locaux ou départementaux se battent et innovent, par exemple à travers l'installation de stations-service municipales, mais le mal semble profond et s'accompagne d'un sentiment d'abandon alors que dans la période post COVID tout le monde louait la qualité de vie à la campagne. Peut-on renverser la tendance et notre pays a il fait assez pour le faire ?

- Il y a neuf ans, presque jour pour jour le 1 février 2015, Jean-Pierre Masseret, le président du Conseil de régional de Lorraine organisait une consultation sollicitant l'ensemble des Lorrains à propos de la gare de Vandières. Il proposait de construire dans cette charmante localité une gare d'interconnexion rail-rail permettant d'éviter l'utilisation systématique de la voiture.

Le résultat fut sans appel : 9% de votants et parmi eux 55% d'opposants.
La gare de Vandières était bel et bien enterrée. Ne faut-il pas pour autant, dans cette période donc en permanence la transition écologique, rouvrir ce dossier ?

- C'est un constat qui vient d'être livré récemment et qui nous saute à la figure : le nombre d'élèves apprenant l'allemand est en chute libre dans les collèges et dans les lycées français. L’allemand est aussi une des disciplines la plus touchée par le manque de professeurs.

Les chiffres en disent long : 610 000 enfants choisissaient l'allemand en première langue en 1994. En 2021 ils étaient à peine 150 000 à le faire. Notre région frontalière est évidemment très concernée par ce phénomène. Les pouvoirs publics et de nombreux élus cherchent à prendre les devants, en Moselle notamment, à travers les écoles biculturelles. Elles sont 9 en Moselle. Ne sont-elles pas aussi l'arbre qui cache la forêt ?

- Les coups de coeur et coups de gueule de nos clubbers sont à retrouver en dernière partie d'émission !

Nouvelle émission du Club 57 animée par Roger Cayzelle aux côtés d'Annaïg Haute, Philippe Buron Pilatre et Aziz Mebarki.

Au programme de cette édition:

- C'est une évolution qui s'accélère : nous sommes de plus en plus nombreux à écouter la radio ou à regarder la télévision en replay et non plus en en direct. Cet abandon est peut-être la cause ou la conséquence de la baisse d'audience des radios généralistes et surtout de l'évolution de certaines radios ou de télévision qui s'installent sur des créneaux. Europe 1, RMC ou Sud Radio on choisit clairement de développer une voie très populiste, quitte d'ailleurs dans un premier temps à perdre des auditeurs. Ces évolutions vous paraissent elles inéluctables et surtout souhaitables ?

- Les derniers chiffres communiqués par l'Insee ont marqué la fin d'un mythe : celui d'une démographie française qui serait très dynamique en tout cas bien plus que celle de ses voisins. La courbe de natalité est en baisse constante, jamais il n’y a eu aussi peu de naissance en France depuis bien longtemps. Inverser cette courbe vous paraît-il envisageable comme le souhaite le président de la République ? Est-il vraiment possible de booster la natalité ? Comment faire pour éviter un déclin démographique ?

- Les derniers sondages l'indiquent clairement pour l'instant : si les élections européennes avaient lieu cette semaine, les listes des partis d'extrême droite et notamment celle du Front national sont en constante progression.

Pour tenter des recoller avec ce qui lui semble correspondre aux aspirations profondes du peuple, le président de la République vient de présenter un certain nombre de mesures susceptibles d’être en résonance avec l’imaginaire des Français : la Marseillaise, l'uniforme dans les établissements scolaires, un appel à la valeur-travail, à l'ordre et à la sécurité. N'y a-t-il pas un côté rétro dans tout cela ? Cela va-t-il suffir pour contrer les partis populistes ?

- Les coups de coeur et coups de gueule de nos clubbers sont toujours au rendez-vous en dernière partie d'émission !

Nouvelle édition du Club 57 animée par Roger Cayzelle aux côtés d'Imrane Baroudi, Stéphane Jourdain et Cédric Rouillon.

Au programme de cette émission:

- On ne peut pas ne pas évoquer la nomination d'un nouveau Premier ministre en France et d'un nouveau gouvernement qu'on dit resserré, rajeunit et plus dynamique. Gabriel Attal, le nouveau Premier ministre le proclame en effet haut et fort : la nouvelle équipe est là pour agir et obtenir des résultats. De quels résultats parle-t-on et, pour l’instant, tout cela n'est-il pas vraiment que de la communication ?

- On a une nouvelle fois beaucoup parlé de démographie ces derniers jours car l'Insee vient de publier les résultats de son recensement : Charleville-Mézières continue à perdre des habitants même si la chute semble actuellement se ralentir. Mais dans le même temps l'agglomération d’Alès ne cesse d'attirer. Alès, ancienne ville minière a accueilli 4000 nouveaux habitants au cours des 4 dernières années. Les élus de ces 2 villes font pourtant leur travail avec énergie et sans être chauvin on peut même considérer que l'action de l'équipe municipale dirigée par Boris Ravignon à Charleville est au moins aussi volontariste que celle de nos amis méridionaux. Pourquoi cette divergence dans les courbes ? Le climat n'est n'est-il pas finalement la principale explication de ces évolutions ?

- De nombreuses municipalités réfléchissent actuellement, en Moselle notamment, à un désengorgement des voitures à la proximité des écoles. À Montigny-Lès-Metz une association qui s'appelle Metz Pole service a engagé une initiative très intéressante. Le principe : un chauffeur, à 20 km/h, passe chercher 8 écoliers devant chez eux dans un minibus en bois à assistance électrique, de fabrication 100 % française. Il s'agit d'une initiative qui vise à contrecarrer l’habitude qui consiste à déposer en voiture aux portes même de l'école nos chères têtes blondes. Est-ce que vous pensez qu'il faut travailler dans ce sens, ou est-ce que l'attachement de la bagnole est tellement fort qu’on n’y arrivera jamais ?

- Les coups de coeur et coups de gueule de nos clubbers sont à retrouver en dernière partie d'émission !

Première édition 2024 du Club 57 autour de Roger Cayzelle aux côtés de Chantal de la Touanne, Cédric Rouillon, Jean-Marie Vannesson et Pascal Trunck.

Au programme de ce Club 57:

- Nous allons évoquer le décès de Jean-Marie Rausch qui nous a quitté le 5 janvier 2024. JMR naquit en 1929. Il a été maire de Metz pendant 37 ans de 1971 à 2008, un record qu'il sera très difficile le battre. Il a été sénateur pendant 8 ans mais aussi président du Conseil général de la Moselle et président du Conseil régional pendant 10 ans. Il fut enfin ministre de Michel Rocard pendant de 1988 à 1992.

Depuis vendredi dernier les hommages se sont multipliés, venant de tous les bords, tant qu'il n'est pas contestable que JMR laissera une place importante notamment dans son action en tant que maire. Pensez-vous que des parcours de ce type sont encore possibles aujourd’hui, à un moment où on interdit le cumul des mandats et on évoque leur limitation dans le temps. Où croyez-vous au contraire que notre pays et notre région ont besoin de ces personnalités, des personnalités ils sont capables de s'installer dans la durée ?

- Nous voilà donc sortis de cette période de Noël qui pour les chrétiens est certes un temps de recueillement et d'espoir, mais qui est aussi marquée par la tradition des réveillons à Noël et au Nouvel an. Ces moments conviviaux sont une belle occasion de se retrouver en famille ou entre amis mais ils peuvent donner lieu également à des discussions enflammées notamment en fin de repas. Qu'avez-vous avez pu entendre ici où là ? Quelles sont les thématiques qui ont été abordées ou au contraire qui n'ont pas été abordées au moment de ces repas. Quels sont les sujets qui ont provoqué le plus de discussions ?

- Les premiers coups de coeur et coups de gueule de l'année sont à retrouver en fin d'émission !

Nouvelle table ronde animée autour de Roger Cayzelle aux côtés de Cédric Rouillon, Jean-Louis Baudoux, Jean-Marie Vannesson et Didier Bailleux.

Au programme de ce Club 57:

- C'est un des sujets du moment, destiné peut-être à donner le change, ce sujet c'est celui de l'uniforme à l'école qui devrait, dit-on, vêtir nos chères têtes blondes. Les modalités d'une expérimentation commencent à se préciser. On ne parle plus d'uniformes mais de tenues vestimentaires communes. L'expérimentation serait menée en accord avec les collectivités territoriales et le financement du trousseau assuré à parts égales par celle-ci et par l'État à une hauteur de 200€ par élève. Des collectivités se sont déjà portées volontaires. C'est le cas notamment à Metz qui souhaiterait démarrer dès février. Comment vous situez-vous sur le sujet ?

- Depuis qu’Emmanuel Macron est président, « les langues régionales n’ont jamais été aussi mal enseignées » ce n'est pas moi qui le dit mais un collectif intitulé ‘‘Pour que vivent nos langues’’. Ce collectif propose de modifier l’article 2 de la Constitution, qui stipule que « la langue de la République est le français », afin d’introduire les langues régionales. Une circulaire de l’Éducation nationale de décembre 2021 assure la possibilité d’un enseignement immersif dans les écoles publiques, mais le collectif estime qu’il « il est limité en volume horaire et selon les âges et que ce n’est qu’un pis-aller. Pensez-vous qu'il faut renforcer l'apprentissage des langues régionales ou au contraire le limiter ?

- 'Son odeur après la pluie' c'est le titre d'un très beau livre qui est depuis plusieurs semaines en tête des ventes en librairie. L’auteur Cédric Sapin Dufour évoque sa relation avec un chien, un Bouvier bernois, qu’il a adopté et qui a changé sa vie.

Très vite le chien, pour celui qui refuse d'être son maître, devient un compagnon irremplaçable. Le livre, très bien reçu par la critique, revient longuement sur la nature de cette relation la relation très forte entre un homme et un animal. À ce propos chers sociétaires notre regard sur les animaux a-t-il changé au cours des dernières années au point qu'elle fait aujourd’hui succès d'un livre ? Cette évolution vous paraît-elle saine ou relève elle d'une certaine forme de sensiblerie ?

- Les coups de gueule de l'année seront au rendez-vous, suivi d'une petite note optimiste pour mieux se préparer à cette année 2024.

Nouvelle table ronde animée par Roger Cayzelle aux côtés d'Anaïg Haute, Claude Bellei, Cédric Rouillon et Michel Seelig.

Au programme de ce Club 57:

- Notre pays, disent certains, serait de plus en plus divisé, fracturé et violent. Plusieurs médias relaient ce qui est parfois présenté comme un sentiment général. Mais s'agit-il de tous les médias et de toute la France ? Quand on écoute en effet un certain nombre de radios. (dont France Bleu et RCF), quand on lit la presse régionale, qu'on regarde les télévisions de notre région on découvre une multitude d'initiatives solidaires. De nombreux citoyens se battent en effet pour créer du lien ou pour apporter leur pierre à l'édifice sur les questions environnementales. Les reportages qui relayent ces initiatives sont bien plus nombreux qu'on ne le croit.

D'où une question : les médias qui exacerbent la réalité le font-ils pour offrir aux citoyens que nous sommes ce qui nous intéresse voire ce qui nous fascine (c'est-à-dire du sang et des larmes) ? Mais pour le dire autrement, avec un brin de provocation, avons-nous vraiment envie d'entendre de bonnes nouvelles ?

- Beaucoup de nos auditeurs le savent évidemment puisque nous sommes une radio chrétienne : hier le 2 décembre était le premier dimanche de l'Avent, le début de cette période où les chrétiens se préparent intérieurement à fêter Noël.

Mais pour beaucoup de nos concitoyens cette période et aussi très festive, autour des illuminations dans nos villes et nos villages mais également nos marchés de Noël qui prennent de plus en plus l'importance notamment en Moselle.

D’autres au contraire, s’insurgent contre cette période de consommation, une consommation qui leur paraît effrénée et anti écologique. Comment vous situez vous dans ce temps si souvent qualifié de magique ?

- Les coups de coeur & coups de gueule de nos clubbers sont toujours présents en dernière partie de cette émission.

Nouvelle table ronde animée autour de Roger Cayzelle aux côtés de Marie Madeleine Maucourt, Imrane Baroudi, Jean-Louis Baudoux et Cédric Rouillon.

Au programme de ce Club 57:

- Il faut bien constater, qu’au au-delà des guerres aux portes de l’Europe, la montée du populisme devient aujourd'hui une préoccupation majeure.

La semaine dernière de nombreux électeurs aux Pays-Bas et en Argentine ont placé à leur tête des partis ou des personnalités qui tirent sur toutes les ficelles : vulgarité, mensonges, invectives et plus encore rejet de l'autre, rejet des réfugiés, de celles et de ceux qui sont présentés comme des ennemis qu'il faut éradiquer.

La France n'échappe pas à ce phénomène. Le pessimisme de nos concitoyens a gagné du terrain, même si par ailleurs de nombreuses solidarités se développent dans les régions. Dès lors se pose une question centrale : comment lutter contre cela. Comment réenchanter l'avenir. Dans cette affaire quelle est la responsabilité de chacun dans ce domaine, depuis les partis politiques en passant par les associations et bien sûr les médias?

- Ce qui caractérise aujourd'hui des sociétés démocratiques c'est qu'elles sont pleines de contradictions. Le transport aérien est un des exemples de celles-ci. Nous savons aujourd'hui que ce mode de transport est extrêmement polluant ; nous pensons qu'il faut en réduire l'usage mais paradoxalement les compagnies aériennes ne cessent de développer leur offre.

Luxair vient d'ouvrir 3 lignes régulières vers le sud de l'Europe et de nouvelles liaisons vers la Chine. L'aéroport de Strasbourg annonce la création d'une liaison entre Strasbourg et Berlin. Quant à l'aéroport lorrain de Louvigny il vient d'ouvrir une liaison vers Lyon avec certes de petits avions, mais celle-ci a été très contestée. Est-ce la fin de l'avion ou le début d'une nouvelle ère ?

- Les coups de coeur de nos clubbers sont au rendez-vous en dernière partie de cette émission : un volet à retrouver sous le signe de la positivité !

Nouvelle table ronde animée par Roger Cayzelle aux côtés de Catherine Barthélémy, Alexandre Majercsik, Sylvain Villaume et Jean-Marc Brodhag.

Au menu de ce Club 57:
- Le Grand-Duché de Luxembourg a désormais un gouvernement, un mois après les élections législatives du 15 octobre. Un gouvernement de 15 ministres constitué à l'issue de l’élaboration d'un programme très détaillé mais dont le transfrontalier apparaît plutôt absent. C'est Xavier Bettel, ancien 1° ministre qui sera le futur ministre des Affaires étrangères et il devrait suivre la grande région transfrontalière. Nous écouterons Yves Wendling, le consul du Luxembourg qui s'est exprimé sur cette nomination dans l'émission Politiquement vôtre jeudi dernier.

- Il y a près de 15 ans maintenant Benoît Duteurte chroniqueur de France Musique mais aussi écrivain publiait un livre qui s'appelait « Le retour du général » un roman dans lequel avec beaucoup d'humour il écrivait que le général De Gaulle était revenu sur terre parce que la Commission européenne avait décidé d’interdire que l'on fasse la mayonnaise soi-même dans les restaurants ; il fallait nécessairement utiliser une mayonnaise « préfabriquée ». Aujourd'hui le gouvernement et l'Europe conseillent de réaliser le maximum de produits « faits maison ». Mais le dernier événement qui provoque un vif débat en France c'est l'affaire du camembert. La Commission européenne dit-on interdirait l'usage des boîtes en bois pour le camembert mais aussi pour le Mont d'Or car elles sont difficiles à recycler dit on. Est-ce que tout cela paraît significatif du temps qui passe mais aussi d'une certaine dérive bureaucratique et d’une distance grandissante entre certains décideurs et la réalité ?

- Les coups de coeur et coups de gueule de nos clubbers sont à retrouver en fin d'émission !

Nouvelle table ronde animée par Roger Cayzelle aux côtés de Michèle Larchez, Jean-Marc Brodhag, Jean-Michel Schweitzer et Cédric Rouillon.

Au programme de ce Club 57:

- Il y a plus de 40 ans déjà Jean-Marie Pelt plaidait avec plus ou moins de succès pour une ville que ne soit pas envahie par la voiture et qui redonne sa place aux piétons. Depuis un certain temps il n'est pas contestable que nos cités, en Lorraine comme ailleurs, se transforment progressivement pour aller dans cette direction.

De leur côté des citoyens sont mobilisés pour imaginer une ville plus durable et plus harmonieuse. C'est notamment le cas d’un collectif qui a travaillé à un projet permettant de faire évoluer le quartier Outre Seille à Metz vers une organisation urbaine plus équilibrée, peut être assez proche de ce qu'aurait souhaité Jean-Marie Pelt. Jean-Michel Schweitzer fait partie de ce collectif ; nous évoquons ces travaux en introduction d'un débat sur l'avenir de nos villes.

- Qu'est-ce qui fait aujourd'hui la spécificité de la région Grand Est ? Ce petit plus qui peut donner envie de nous rejoindre ? On rappelle que le slogan de la Région est : « la force d’un tout » .

- Les coups de coeur et coups de gueule de nos clubbers sont à retrouver en dernière partie d'émission !

Nouvelle table ronde animée autour de Roger Cayzelle aux côtés de Anaïg Haute, Claude Bellei, Sylvain Villaume et Cédric Rouillon.

Au programme de ce Club 57:

- Philippe Buron Pilatre a confirmé sa volonté de mettre fin à l'aventure Grand Est Mondial Air Ballons en annonçant qu'il jetait l'éponge la semaine dernière du moins dans la configuration actuelle. Une annonce qui a créé beaucoup d'émotion en Lorraine sur les réseaux sociaux surtout. Le journal « La Semaine » de son côté a même estimé que c'était « un peu la Lorraine qu'il mourrait une 2e fois ». Que faut-il faire pour prolonger l'aventure ? Quel doit être dans cette affaire le rôle des pouvoirs publics ?

- Nous allons parler de football non pas pour savoir si le FC Metz doit jouer désormais en 3-5-2 ou en cas de 4-4-2 : quel peut être l'avenir d'un club qui ne dispose pas des immenses moyens financiers de certains grands clubs français ?

- Les coups de coeur et coups de gueule de nos clubbers sont toujours au rendez-vous en fin d'émission !

Nouvelle table ronde animée par Cédric Rouillon aux côtés de Chantal de la Touanne, Michèle Larchez, Bernard Paniel et Jean-Marc Brodhag.

Au programme de ce Club 57:

- Parlons de la question des ressources naturelles dans notre région. On l’a constaté cet été : face aux sécheresses et à la pénurie annoncée, les coupures d’eau ne sont plus un tabou, y compris en France métropolitaine. Si notre région ne semble pas la plus exposée, on ne reprochera pas aux responsables de s’y intéresser et d’anticiper les décennies à venir. Ainsi dans notre département, le président Patrick Weiten a annoncé la tenue des « assises de l’eau en Moselle », et cela en fin d’année ou début 2024.

Son constat de départ serait le suivant : pour garder sa vocation agricole, notre territoire a besoin d’eau, mais sa répartition est naturellement inégale. En parallèle, il semblerait que notre passé nous offre quelques opportunités, avec des mines de fer et de charbon largement gorgées d’eau au point de pouvoir être envisagées comme potentielles « mega-bassines ». Est-ce que la situation vous préoccupe ? Comment hiérarchiser les multiples urgences induites par le changement climatique ? Et d’un point de vue tant démocratique que pratique, faut-il se féliciter qu’un département comme la Moselle cherche à prendre le leadership sur cette question ?

- Les messins ont pu le constater avec le retour des marteaux piqueurs en ville : la rue Serpenoise prépare sa mue. En 2025, la « serpentine » sillonnera la rue emblématique du commerce messin. La serpentine, c’est un assemblage fait de mobiliers urbains, d’alcôves et d’ilots végétalisés, le tout relié par des courbes reptiliennes évoquant le fameux graouly. Si la municipalité affirme ainsi son souhait de réenchanter le centre ville, certains riverains pointent du doigt le caractère un peu baroque de l’ensemble et le risque de voir la rue transformée en Disneyland. Qu’en pensez-vous et surtout est-ce que cela vous semble répondre à la lente désertification commerciale du centre ville ?

- Les coups de coeur et les coups de gueule de nos clubbers sont à retrouver en dernière partie de cette émission.

Nouvelle table ronde animée autour de Roger Cayzelle aux côtés de Pascal Trunck, Etienne Stock, Stéphane Jourdain et Cédric Rouillon.

Au programme de ce Club 57:

- Deux sondages réalisés cette semaine par l'hebdomadaire belge Le vif en disent long sur la perception des citoyens européens sur la démocratie : 51% des Belges estiment en effet que leur vote ne sert à rien et un jeune belge sur trois considère même que la démocratie n'est pas le système le plus efficace.

La France n'échappe pas à ses ressentis voire à ses ressentiments : la plupart des enquêtes d'opinion confirment en effet la défiance des Français par rapport aux politiques et aux institutions traditionnelles, une défiance qui se traduit en particulier par une abstention de plus en plus importante. Comment restaurer la confiance en la démocratie, cette démocratie censée nous rassembler y compris dans la conflictualité ?

- C'est une affirmation mille fois répétée : il suffirait de traverser la rue pour trouver du travail car des centaines de milliers d'emplois sont disponibles et ne trouvent pas preneurs alors que le pays compte plus de deux millions de chômeurs.

Comment faire en sorte que ces postes ce travail soient vraiment occupés ? Certains pensent qu'il suffit de réduire les indemnités versées aux personnes qui n'ont pas d'emploi. D'autres estiment que cela accroîtrait encore la précarité. Mais que faire pour résoudre cette équation qui est sans doute moins simple à résoudre qu'on ne le pense ?

- Les coups de cœur et coups de gueule de nos clubbers occupent toujours la dernière partie de cette émission.