Le billet d'humeur de Stéphane Jourdain

"Je prie pour ne pas abandonner, je prie pour faire de mon mieux. Je prie pour pouvoir m’élever, prie pour que mon frère soit béni"… C’est ainsi que s’ouvre le nouveau titre de Coldplay, avec le refrain suivant : « et donc nous prions, pour que quelqu’un vienne me montrer le chemin » et un peu plus loin « je sais quelque part que le paradis nous attend, et donc nous prions. Je sais que quelque part il y a quelque chose d’incroyable »… Vous le voyez, cette chanson résonne comme une prière collective, qui appelle aussi à la résilience et au soutien.

On va commencer en parlant d’actualité : est-il possible de gagner en attendant que les autres perdent ? En reculant, en se renvoyant constamment la balle… Non, je vous imagine déjà penser que je parle de politique, mais non, on en bave tellement, que je vais me contenter de continuer mes chroniques sportives

Je voulais en profiter pour parler de cette grande fête que sont les JO

C’est une rencontre de toutes les personnes qui s’interrogent sur l’Église et la manière de vivre la mission. Je vous arrête tout de suite, on n’est pas dans la mission comme on imagine les missionnaires dans Tintin au Congo, les braves pères blancs qui partent pour l’Afrique. Non, on est à s’interroger pour trouver des moyens d’être missionnaires ici, en Moselle, en 2024 ! Quels sont les moyens, aujourd’hui, dans notre société actuelle, pour annoncer Jésus-Christ ?

Je voudrais simplement parler d’un fait médiatique qui a eu lieu mardi : le licenciement de Guillaume Meurice…

Revenons à ces libérateurs, grâce à qui nous sommes nous aussi libres… Vous connaissez le poème d’Eluard : « Liberté, j’écris ton nom ! » C’est beau, c’est bien de magnifier la liberté, mais qu’en fait-on de cette liberté ? Vous savez que j’ai pris le parti de rester positif, je ne vais donc pas râler contre une génération qui préfère regarder son téléphone que de se rencontrer en vrai, mais j’interroge chacun sur ce que nous faisons de ce don qu’est la liberté, ce don si chèrement acquis par des étrangers venus nous libérer…

« Comment, concrètement, revenir à l’art de vivre ensemble d’une manière vraiment humaine ? », voilà la question que le pape François a posée à ces 25 lauréats du prix Nobel venus participer à la Rencontre mondiale pour la Fraternité humaine organisée par le Saint-Siège.

Salut! a une double signification, et en ce jour de l'Ascension, j'en profite pour en parler un peu

Normalement, dans un pays libre, on a le droit de tout dire. Tant que cela n’enfreint pas la justice. Par exemple, vous n’avez pas le droit de tenir des propos racistes ou antisémites. La question, c’est de savoir si pour ne pas laisser des personnes qui fleurtent avec ces limites parler, et donc risquer d’attiser ces sentiments, condamnables, pour éviter cela, peut-on décider d’empêcher quelqu’un de prendre la parole ?

Je vais vous parler de subsidiarité… C’est un mot qui parait un peu incompréhensible, mais qui au fond est essentiel, j’en suis persuadé, à la bonne vie de nos sociétés…

Je profite d’une chronique entendue en podcast sur une radio du service public pour parler de l’Église… J’aime beaucoup la chronique intitulée « l’édito politique » de Yaël Goosz, où le journaliste décrypte les dessous du monde politique avec un regard acéré et en mettant en parallèle des faits ou des chiffres qui permettent un regard différent de ce que la communication politique met en avant…

A quelques heures de la fête de Pâques, les chrétiens devraient tous reprendre ces mots, en se les appropriant ! Car à Pâques, outre la résurrection de Jésus-Christ, c’est aussi de notre vie qu’il s’agit

hier, mercredi 13 mars, il a fête ses 11 ans de pontificat… 11 ans déjà à gouverner l’Église. Et que de réformes ou d’actes forts
depuis 11 ans. Plus ou moins bien acceptées soyons honnêtes, le dernier document en date, sur la bénédiction des couples homosexuels ou de personnes remariées illustre bien l’ambiguïté que nous avons par rapport ce pape venu d’Amérique du Sud…

Je vais m’arrêter sur la grève de la SNCF le week-end passé. Enfin je m’y arrête, parce que je dois partir à Paris ce week-end et que je ne suis pas sûr que mon train va démarrer. C’est moi qui risque d’être à l’arrêt… Rassurez-vous, je ne vais pas râler contre le sacro-saint principe de grève… J’ai dis que je ne râlerais pas cette année!

Bien sûr, si je parle de ces deux écoles, c’est suite à la polémique déclenchée par la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra ! Enfin polémique parce qu’elle a choisi de mettre ses enfants dans le privé, car les profs y sont moins absents que dans le public selon elle. Bref, elle n’y croirait pas. Parce qu’on imagine aussi que le ministre de l’Agriculture cultive lui-même son jardin ? Qu’il va aux champs avant de se rendre au ministère ? Je vois justement une chance dans le fait que la ministre reconnaisse les limites d’un système, et qu’ensuite, c’est là où l’on verra les moyens qu’elle se donne, qu’elle le fasse bouger…

Romann, solennellement, je prends la résolution de ne plus faire comme ça, au moins aujourd’hui ! Oui, comme toutes les bonnes résolutions, elles ne tiennent jamais bien longtemps, donc on peut facilement en prendre, on ne risque pas grand-chose.

« COP28 : les négociateurs de l’UE parviennent à un accord pour accélérer la transition mondiale vers l’abandon des combustibles fossiles ». Les sites qui expliquent qu’à l’issue de la COP28 on est donc, grâce à l’Union Européenne, parvenu à maintenir la possibilité de respecter l’engagement de l’accord de Paris ». C’est un titre que j’ai entendu maintes fois répété sur différentes stations radios, et lu dans plus sieurs journaux ! On vient de ratifier un accord qui a été pris il y a 10 ans ! Et on s’en félicite ! Décidément, je ne comprends rien à l’écologie ou à la diplomatie…