Jean Guichard est un nom renommé en Pays de la Loire. Artisan de la décentralisation culturel, il est celui qui a fait venir le théâtre classique et contemporain dans les petits villages en créant le « Théâtre régional des Pays de la Loire ». Homme de scène avant tout, il est le père des « Rencontres imaginaires » avec lesquels il a redonné vie à de nombreux sites patrimoniaux de nos 5 départements à travers leurs occupants historiques. Disparu en 2017, nous revenons, en compagnie de sa fille Annie, sur la vie et l’œuvre de son père Jean Guichard, à l’occasion de la sortie du livre « 70 ans de théâtre sans relâche ».

Dans son premier livre « L’anthropocène décodé pour les humains », Nathanaël Wallenhorst, maitre de conférence HDR à l’UCO d’Angers, expliquait que la planète était entrée dans une nouvelle ère géologique marquée par les conséquences visibles géologiquement des activités humaines sur la Terre. Dans son second ouvrage « Mutation, L'aventure humaine ne fait que commencer », il expliquait que la solution écologique ne serait ni la décroissance, ni la technologie mais la politique. Dans son dernier livre « Qui sauvera la planète ? Les technocrates, les autocrates ou les démocrates… » l’universitaire angevin nous met en garde contre les solutions autocratiques ou technocratiques. Selon lui, l’unique solution est démocratique. Mais attention, cette solution est vulnérable. La démocratie peut être balayée au motif même qu’elle n’a pas réussi, et même parfois contribué, à l’échec écologique. L’auteur décrypte les récits du temps présent qui font le lit possible de l’échec démocratique et/ou de l’échec écologique. Seule une radicalité démocratique nous permettra de vivre ensemble sur Terre. Explications.

De retour de sa visite auprès du pape François au Vatican la semaine dernière, Mgr Dominique Blanchet, évêque de Créteil et vice-président de la Conférence des évêques de France, également prêtre du diocèse d’Angers, revient sur les causes des "dysfonctionnements" dans la gestion des situations d'évêques abuseurs et évoque les pistes pour que cela n'arrive plus.

Mgr Ribadeau-Dumas était à Saint Laurent de la Plaine (49) ce jeudi midi. Répondant à l’invitation de Jean-Baptiste Bonhoure, directeur des ateliers Perrault frères, le recteur de la cathédrale Notre-Dame de Paris a béni les grumes, c’est-à-dire les troncs d’arbres, qui serviront à reconstruire la charpente de la cathédrale. Les ateliers Perrault, entreprise réputée de restauration du patrimoine, a remporté le marché de la reconstruction de la charpente du chœur de Notre-Dame. Chantier qui sera entièrement réalisé à la main, à la manière médiévale. Pour Jean-Baptiste Bonhoure, après des mois d’études, « la reconstruction commence réellement ». Et ça débute en Maine–et-Loire. Rencontre.

Vendredi dernier, la congrégation de Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur, dont la maison-mère est située à Angers, a annoncé la création d’une commission indépendante chargée d’enquêter en son sein sur d’éventuels abus, carences ou dysfonctionnements durant les années 50 à 70. Celle-ci s'est réunie pour la première fois ce mercredi 14 décembre à Angers. Le juriste et ancien recteur d'académie Christian Philip en est le président. Il est l'invité du 18/19 RCF Anjou.

Eric Mercier infirmier dans le choletais, Sophie Roux coordinatrice du service entretien pour une congrégation religieuse gérant un EHPAD des Mauges, Anne Dieulangard ergothérapeute dans le choletais et Mireille Boisselier, psychologue clinicienne à Angers, ont pour commun d'avoir refusé l'obligation vaccinale. Ils sont suspendus ou ont pu bénéficier d’une rupture conventionnelle. Quelle est leur histoire ? Quelles sont leurs raisons ? Que deviennent-ils ? Ils témoignent sur RCF Anjou.

A l'occasion de sa venue pour une conférence à Saumur organisée par les AFC, Anne-Sixtine Pérardel, conseillère en vie affective et sexuelle, revient pour RCF Anjou sur le grave problème de santé publique que représente l'accès libre via internet à la pornographie. Interview

C’est lors de sa résidence d’écriture en 2018, dans les quartiers de Belle-Beille et du Lac de Maine, que Christine Van Acker découvre le personnage emblématique de Christine Brisset et commence l’écriture de son livre : Le peuple d’ici-bas. Christine Brisset, une femme ordinaire. Héroïne des années 50 et fondatrice des « Castors Angevins », cette grande dame a œuvré, entre autres, pour le relogement de milliers de personnes dans la région d’Angers, qui à la sortie de la guerre, vivaient dans des habitations totalement insalubres et côtoyaient constamment la mort.
Seule, elle se distingue et prend à l’époque la tête d’une croisade contre les taudis, l’injustice sociale et les autorités qui ne proposent rien ou si peu. Inlassablement, cette femme atypique, dérangeante, humaniste se mobilise, participe à 200 opérations de squattage qu’elle déclenche elle-même, se bat pour des constructions dignes, est condamnée 50 fois et suggère l’auto construction avec la naissance des « Castors ». Christine Van Acker, marquée par cette femme, a pratiqué de nombreuses recherches dans différentes archives, relevé les témoignages, décortiqué les articles… se mettant au service de la mémoire de cette femme incroyable. Elle est l’invitée du 18/19 RCF Anjou ce soir.

A l'occasion de sa visite au cours le Gouvernail, qui inaugurait ses nouveaux locaux, toujours dans le quartier de la Roseraie à Angers, vendredi 2 décembre 2022, le directeur général du réseau Espérance banlieues François-Denis Bée nous a accordé cet entretien. L'occasion de dresser avec lui le bilan des 10 ans d’Espérance banlieues mais d'évoquer aussi l'avenir de ces écoles avec la question importante qui se pose : celle du « hors contrat » et des financements publics.

Nous en discutons avec nos deux invités angevins, bons connaisseurs de la Chine : l'historien François-Yves Damon, directeur de recherche au Centre Français de recherche sur le renseignement et et le guide conférencier Jean Danion, maitre de conférence associé en Tourisme à l'ESTHUA d'Angers. 

Durant les 13 dernières années de sa vie, Brigitte Bontemps a accompagné sa maman atteinte de la maladie d'Alzheimer. Durant tout ce temps, cette angevine a consigné dans des cahiers tout ce qu'elle a vécu : les discussions avec sa mère, la description de l'évolution de la maladie mais aussi ses souffrances, ses blessures et ses doutes quand la situation devenait ingérable.  Pour la première fois, ce témoignage poignant d'une fille et de sa mère affrontant toute les deux la maladie, est édité sous le titre « Voyage au centre de ma mère, Mémoire d'outre Alzheimer » aux éditions Feuillage. Brigitte Bontemps est l'invitée du 18/19 RCF Anjou en compagnie de Michel Abline, président de France Alzheimer 49.

L’académicien angevin René Bazin fût celui qui, dès 1926, fit connaitre au monde entier la figure de sainteté de Charles de Foucauld, à travers une biographie qui fera date. A l’occasion de ce jeudi 1er décembre, première fête de Saint Charles de Foucauld dans l’Eglise universelle, intéressons-nous aux liens qui unissent les deux hommes en compagnie du général Jacques Richou, arrière-petit-fils de René Bazin et ancien président de l’association des amis de René Bazin.

A l'occasion de la projection d'un de ses films à Angers et à Saumur, lundi 5 et mardi 6, l'ethnologue et documentariste angevin Patrick Bernard est notre invité ce soir. Tout juste de retour du Triangle d'or, il nous racontera ses rencontres avec les peuples montagnards fuyant les violences de l'armée birmane, refugiés en Thaïlande, et malheureusement condamnés à survivre en faisant perdurer un folklore de pacotille. Il nous racontera également ses liens avec les peuples indigènes d’Amazonie et évoquera pour nous le futur du château de la reine de Sicile à Saumur, acheté par la fondation Anako à la ville pour y présenter des expositions et projections de documentaires.

« L'argent, excrément du diable, mais pour cette terre, quel bon engrais ! ». Amusant d’entendre cette citation de Saint Thérèse d’Avila dans la bouche de celui qui fût directeur général de la Banque mondiale après avoir été directeur financier du Crédit agricole et de la Société générale. Bertrand Badré, fondateur du fonds d’investissement Bue like an orange est persuadé que l’argent n’est qu’un outil et qu’il ne dépend que de nous d’en faire bon usage. « Si elle est assurément un "mauvais maître", elle peut être aussi un très "bon serviteur" ». A l’occasion de sa conférence devant les étudiants de l’UCO à Angers, il nous accordé cet entretien.

David Cayla dans son dernier ouvrage nous montre comment le néo-libéralisme connaît selon lui ses dernières heures avec notamment la montée en puissance des banques centrales qui ont pris un rôle politique.

A la rencontre des militants de LMPT en Anjou à la veille d'une manifestation ce jeudi 24 novembre à Paris contre la GPA et "le projet de reconnaissance mutuelle de la parentalité" voulu par la commission européenne, Ludovine de la Rochère, présidente du mouvement, est l'invitée du 18/19 RCF Anjou.

L'occasion de la faire réagir sur le revirement du RN concernant l'inscription dans la constitution de l'IVG et de dresser un bilan des 10 années de combat sociétal. De nombreuses batailles perdues mais pour combien de petites victoires ?

Le mondial de football 2022 a débuté dimanche au Qatar. Une coupe du monde très controversée. Parmi les points noirs, la violation des droits humains dont l’état du Qatar se serait rendu coupable en employant des centaines de travailleurs asiatiques et africains dans des conditions inhumaines. Invité à Angers par le syndicat UNSA 49, le journaliste Quentin Müller a enquêté en début d’année dans la zone industrielle de Doha. Il n’hésite pas à utiliser le mot « esclave » en parlant de ces travailleurs. Et ce afin de briser un tabou. Selon lui, ce néo-esclavagisme « n’est que la continuité contemporaine » de la traite arabo-musulmane pratiquée durant des siècles.

Le Secours catholique a rendu son traditionnel rapport annuel sur la pauvreté en France. En Anjou, la situation est semblable à celle rencontrée au niveau national. Nous en parlons avec Armelle Guillembet, déléguée départementale du Secours catholique de Maine-et-Loire.

C’est à partir de ses recherches généalogiques personnelles que Philippe Candé s’est intéressé aux conséquences des guerres de Vendée sur son village natal de Mozé-sur-Louet. Un petit village, entre Loire et Layon, situé aux confins de la Vendée militaire et que l’on croyait donc intouché par la fureur des combats. En réalité, la mémoire fut enfouie. Tellement profondément qu’on a tout oublié. Après 5 ans de fouilles dans des archives encore jamais dépouillées, Philippe Candé nous révèle dans son livre « La guerre de Vendée en pays angevin », édité au CVRH, qu’entre 23 et 25 % des hommes de Mozé, en âge de se battre, ont été éliminés. Soit 4 à 5 fois plus que le rapportaient la tradition et les historiens. Une perte démographique compensée par l’arrivée d’immigrés d’autres régions de France. Ce qui expliquera également que les historiens ne se pencheront jamais sur les morts de Mozé. Philippe Candé s’attelle aussi à démonter la légende dorée qui s’est érigée en mythe républicain à propos des combats du Pont Barré et de la Roche de Mûrs. Durant ce dernier, 600 soldats républicains se seraient jeté dans le Louet pour échapper aux vendéens. Dans les deux cas, les généraux républicains ont trahi leurs camps nous explique Philippe Candé. L’historien des Guerres de Vendée Alain Gérard, écrit dans sa préface « il pulvérise la mémoire mensongère ».