L'invité du 18/19 RCF Anjou

On estime que 230 000 Juifs sur les 300 000 présents dans l'hexagone furent sauvés et 85% d'enfants Juifs échappèrent aux camps d'extermination grâce au dévouement de nombreux citoyens français. Certains, pour ce dévouement exceptionnel, ont été nommés « Justes parmi les nations » par le Comité de Yad Vashem. Le Maine-et-Loire en compte 26 mais de très nombreux français, souvent mus par leurs convictions catholiques, ont agi de même, sans être pour autant mis en lumière.

Parmi eux, de nombreux catholiques, laïcs, prêtres, religieuses et évêques. Le travail mené, diocèse par diocèse, depuis de nombreuses années par l’historienne franco-israélienne Limore Yagil, démontre que l’adhésion d’une partie de l’Eglise en France au pétainisme ainsi que l’existence d’un sentiment antijuif communément répandu n’ont pas été incompatibles avec la volonté de sauver des Juifs. L’universitaire a mis au jour le soutien clandestin de certains évêques à ces entreprises de sauvetage, un soutien que le pape Pie XII connaissait et appuyait.

Un travail salvateur qui démonte en brèche la thèse binaire de l’historien américain Robert Paxton selon qui les Français auraient tous été indifférent au sort des juifs. Dans son dernier livre « Des catholiques au secours des juifs sous l’occupation », paru chez Bayard en 2022, cette enseignante des universités de Paris IV Sorbonne et de Bar-Ilan en Israël, réintroduit de la nuance et de la complexité dans l’analyse d’un passé tragique.

A l’occasion de la journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation qui se tiendra cette année ce dimanche 28 avril, Limore Yagil est l’invitée du 18/19 RCF Anjou.

Photojournaliste, Camille Lepage a été assassinée le 12 mai 2014 en Centrafrique lors d’un reportage. Elle avait 26 ans. Dix ans après sa disparition, un hommage lui est rendu dans sa ville natale à travers une exposition jusqu’au 11 mai au grand Théâtre d’Angers. Soixante-dix clichés inédits pris en Centrafrique, au Soudan et au Soudan du Sud. LE film « Camille » sera projeté ce mardi 23 avril au cinéma les 400 coups en présence de son réalisateur Boris Lojkine, en partenariat avec le festival Premiers Plans. La Ville d’E?couflant lui rend e?galement hommage a? travers une exposition pe?renne en exte?rieur dans le quartier Provins et une exposition a? La Grange, intitulée « On est ensemble », du 7 au 16 juin.
Sa maman, Maryvonne Lepage est l’invitée du 18/19 RCF Anjou.

Aventurier, explorateur, guide de haute montagne, documentariste, écrivain, conférencier, enseignant en cinéma, rédacteur en chef de La Montagne et Alpinisme, revue de la fédération française des clubs alpins et de montagne… Les casquettes ne manquent pas à Bernard Germain, montagnard dans l’âme, atterri au beau milieu de la campagne angevine à la faveur de la mutation professionnelle de son épouse il y a quelques années. On évoque avec lui ses derniers ouvrages : « Dico Vertigo, la montagne au cinéma en 500 films » aux éditions Paulsen, le livre pour enfant « Sia, l’enfant du Kilimandjaro » paru aux éditions Mont-Blanc et son roman « La montagne de la Lune » paru chez Guérin éditions Paulsen. Rencontre.

Au moment où la fonction épiscopale est sur la sellette en France avec son lot de révélations, une biographie comme celle sur Mgr Chappoulie mérite qu’on s’y attarde. Pour quelles raisons ? Parce que Mgr Chappoulie a été l’interface entre l’Église de France et le gouvernement de Vichy bien avant d’occuper d’autres charges pastorales. Le travail d'historien du Père Serge-Daniel Ekani est une véritable enquête sur cette figure de l’Église de France de l’entre-deux guerres. L’auteur nous fait revivre l’axe missionnaire emprunté très tôt par Mgr Chappoulie. En amont de sa conférence-dédicace ce jeudi 18 avril au Centre Saint Jean, son auteur est l'invité du 18/19 RCF Anjou

Au lendemain de l'attaque iranienne sur Israël, en réponse à une précédente attaque israélienne sur un consulat iranien en Syrie, Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de de la revue de géopolitique Conflits et enseignant à l'IRCOM d'Angers analyse les conséquences possibles de ce regain de tensions.

30 ans après son décès, Jean Loriot-Boulle, gendre et ayant-droit de Pierre Boulle, auteur des romans à succès Le pont de la rivière Kwaï et La planète des singes, continue de faire perdurer la mémoire de l’écrivain français.
Installé récemment à Vihiers (49), Jean Loriot-Boulle envisage de créer un espace muséal autour de l’œuvre romanesque de cet écrivain injustement méconnu. L’occasion de raconter, au micro de Thomas Cauchebrais de RCF Anjou, la vie mouvementée de cet ingénieur en électricité devenu planteur d’hévéas en Malaisie puis agent de la France libre en Asie du Sud-Est durant la Seconde Guerre mondiale. De retour en France après deux ans dans les geôles japonaises, il deviendra un écrivain à succès. Le pont de la rivière Kwaï sera adapté en 1957 par Hollywood, engrangeant 7 oscars dont ceux du meilleur film et du meilleur scénario pour Pierre Boulle. La planète des singes fera l’objet de nombreuses adaptations au cinéma dès 1968 et dont une tout dernière, produit par les studios Disney, est prévue sur nos écrans au mois de mai prochain.

Alors que plusieurs expositions à la maison de l'Environneement d'Angers et autres manifestations sont organisées autour de sa dernière bande dessinée « Loire », parue chez Futuropolis, son auteur Etienne Davodeau est l'invité du 18/19 RCF Anjou. Entretien.

C’était en juillet 2016, Adel Kermiche assassinait le père Jacques Hamel en pleine messe dans son église de Saint-Etienne-du-Rouvray. Son parcours chaotique, tourné vers la destruction, a anéanti une vie tournée vers l’autre et le sacré. Pourtant de cet anéantissement a jaillit mondialement un témoignage de bonté, celui du père Jacques. Un prêtre, discret, dont la vie d’engagement était tournée vers son prochain. Un sujet délicat dont la réalisatrice indépendante Cheyenne-Marie Carron n’a pas hésité à se saisir pour proposer son film Que notre joie demeure. Il qui sera projeté en avant-première au cinéma Pathé d’Angers ce vendredi 12 avril à 20h. Sa réalisatrice le présente au micro de Thomas Cauchebrais sur RCF Anjou.

En cette fête de l'Annonciation -commémorant l'annonce faite à Marie par l'archange Gabriel qu'elle va enfanter le Fils de Dieu- intéressons-nous aux anges, ces êtres spirituels qui œuvrent aux projets de Dieu pour l’humanité en compagnie de Don Pierre Doat, prêtre de la communauté Saint-Martin et recteur du sanctuaire du Mont Saint Michel. Auteur d'un récent livre chez Salvator « Le roman des anges », récapitulant ce que nous enseigne l'Eglise catholique à propos de ces esprits, Don Pierre Doat, de passage en Anjou pour une conférence et une dédicace, répond aux questions de Thomas Cauchebrais de RCF Anjou.

En cette année centenaire du studio Disney et à l'occasion de l'exposition « Peter Pan, du livre animé au dessin animé » qui se tient jusqu'au 14 avril à la bibliothèque de Parcay-les-Pins, intéressons-nous à la vie et l'œuvre de celui qui a émerveillé plusieurs générations de spectateurs: Walt Disney en compagnie d'une spécialiste de son œuvre, l'historien du cinéma d'animation et créateur de cette exposition : Pierre Lambert.

L’enseignement catholique est sous le feu des critiques depuis la remise mardi du rapport de la mission d’information menée par deux députés, Paul Vannier de La France insoumise et Christopher Weissberg de Renaissance, sur « le financement public de l’enseignement privé sous contrat ». Ils dénoncent un manque de transparence dans les financements que l’Etat et les collectivités locales versent à l’enseignement privé ainsi qu’une atteinte à la laïcité. Un rapport « à charge » dénonce Philippe Trillot, directeur diocésain de l’enseignement catholique de Maine-et-Loire auquel il a souhaité répondre point par point sur RCF Anjou.

Entretien avec David Chemla, fondateur israélien du mouvement « La Paix maintenant » et secrétaire général du mouvement international J Call. Observateur attentif de la situation en Palestine et en Israël, il est l’invité du 18/19 RCF Anjou à l’occasion de sa venue à Angers pour une conférence-débat, à l’initiative de l’association angevine 2 peuples 2 états.

Né de la crise du textile, l'industrie de la chaussure dans le choletais et les Mauges a vécu une époque flamboyante à partir des années 50. Avec la délocalisation à partir des années 70, les ateliers vont fermer progressivement... C'est pour raconter cette histoire en détail que notre invité, Olivier Gabory, historien amateur et chargé de mission Patrimoine pour Mauges communauté, s'est lancé dans la rédaction d'un livre sur le sujet dont il cherche des collaborateurs.

Question posée à Hervé Coulombel, chef d'entreprise dans le textile et vice-président de Mode Grand Ouest et Nathalie Robin, directrice du campus de la mode à Cholet à l'occasion du salon Mod'avenir de ce jeudi 21 mars à Cholet.  

« Une thèse de doctorat en médecine de 2009 faisait état de davantage de rebouteux et guérisseurs que de médecins généralistes dans nos campagnes » explique François Mathijsen, docteur en psychologie, diplômé en théologie et en philosophie et enseignant la psychologie de l’adolescence à l’lCHEC- HEC de Bruxelles. Depuis plus de 25 ans, il donne des conférences sur les conséquences néfastes des pratiques paranormales occultes avec l'accord de ses archevêques successifs. « Plus d’une personne sur deux en occident a touché au moins une fois à la magie ou à la voyance. Sans compter les 25% des jeunes qui ont déjà appelé des esprits… » explique celui qui intervient également lors de la conférence nationale des exorcistes de France. « Ce n’est pas un phénomène marginal, c’est même un problème pastoral majeur ». Invité pour une conférence samedi 23 mars dans une paroisse du Haut-Anjou, il répond aux questions de Thomas Cauchebrais de RCF Anjou.

Le Père Jean-Baptiste Golfier est chanoine régulier de l’abbaye Sainte-Marie de Lagrasse (Aude). Il est engagé depuis plus de 20 ans dans un ministère de préparation ou d’accompagnement au mariage. Il vient de publier en février dernier chez Salvator « Fiançailles, une chance pour tous les couples ». Un véritable plaidoyer pour ce temps de préparation, tombé malheureusement en désuétude, qui permet de construire un couple durable. De passage en Anjou, il répond aux questions de Thomas Cauchebrais de RCF Anjou.

L’INIRR, l’instance indépendante de reconnaissance et de réparation pour les victimes d’abus sexuels dans l’Eglise a rendu son second rapport annuel hier. L‘occasion de revenir sur la journée de mémoire et de prière pour les victimes instaurées par les évêques de France chaque 3ème vendredi de carême. Cette année, celle-ci est tombé le vendredi 8 mars dernier. Une messe à Notre-Dame de Béhuard a été célébré par le vicaire général, le Père François Richer. Une célébration « en catimini » que déplorait Isabelle Barbe ce soir sur notre antenne. La fondatrice et animatrice d’un collectif angevin de victimes d’abus sexuels regroupant 17 personnes était l'invitée du 18/19 RCF Anjou.

Franz Bender est un scientifique suisse appartenant à la station de recherche Agroscope qui a mené une étude sur la vie des sols. Dans le cadre de cette étude, lui et son équipe ont examiné à quelle vitesse les slips de coton se décomposaient dans les sols. Ils ont découvert une énorme diversité d’organismes vivant sous la surface de la terre, avec plus de 18 900 espèces de bactéries et 6500 champignons différents. Invité par la Société d’Etudes Scientifiques de l’Anjou pour une conférence à Terra Botanica, Franz Bendner a accepté de répondre à nos questions

Henri de Soos, auteur de « L'impasse de l'euthanasie » chez Salvator réagit dans le 18/19 RCF Anjou à la récente annonce présidentielle de la présentation, en avril prochain au Conseil des ministres, d'un projet de loi sur une « aide active à mourir ».